ZNIEFF 540030015
Marais de Landes et coteaux de la Trézence

(n° régional : 17116002)

Commentaires généraux

Vaste dépression à fond plat alimenté par les eaux de la Trézence et du Vivroux, le site est bordée de coteaux calcaires qui forment un goulet d'étranglement dans la partie aval. Bien que drainé par le canal de Saint-Julienne, le marais s’engorge durant les périodes de fortes pluies et se transforme chaque année en une réserve d’eau, dont la profondeur peut atteindre jusqu’à deux mètres. Important stationnement d'oiseaux migrateurs (anatidés, laro-limicoles, ardéidés, passereaux...), le site est également remarquable en période de reproduction pour la nidification de plusieurs oiseaux déterminants (Cigogne blanche, Hérons cendré et pourpré, Pie-grièche écorcheur, Faucon hobereau...). D'autres espèces de faune sont encore présentes (Cuivré des marais, Loutre, Sténobothre nain, Conocéphale des roseaux, Agrion de Mercure, Rainette verte...).

La flore et les habitats remarquables, bien qu'ayant subi une régression de leur état de conservation, demeurent encore représentés par un cortège d'espèces hygrophiles dans le marais (Euphorbe des marais - Euphorbia palustris, Renoncule à feuilles d'ophioglosse - Ranunculus ophioglossifolius, Cardamine à petites fleurs - Cardamine parviflora, Laîche à vésicules - Carex vesicaria, Fritillaire pintade - Fritillaria meleagris...). Sur le chapelet de coteaux dominant le marais, les pelouses calcicoles mésoxérophiles constituent un site important pour la préservation des orchidées (Sérapias à petites fleurs - Serapias parviflora, Ophrys de Saintonge - Ophrys santonica, etc), ainsi que le cortège des espèces calcicoles thermophiles telles que la Scorzonère hirsute (Scorzonera hirsuta), la Coronille faux-scorpion (Coronilla scorpioides).

Commentaires sur la délimitation

Cette ZNIEFF de type II intègre la ZNIEFF de type I du Marais de Landes, correspondant à la cuvette, inondée une partie de l'année ainsi que la ZNIEFF de type I du Terrier de Puyrolland, élargie à l'ensemble des coteaux de la Trézence jusqu'au Terrier du Mugon, qui dominent le site de plus de 50 mètres, ainsi que les secteurs bocagers interstitiels bordant le Renolet, quasiment jusqu'à Varzay.