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Carrière souterraine exploitée de longue date (époque romaine) dont la forme actuelle se caractérise par la présence d'une grande salle parcourue de plusieurs cloches d'effondrement où la température est relativement élevée, et de galeries parallèles à plafond bas partant d'une salle latérale. Partout, les plafonds se détachent en gros blocs et, l'hiver, la remontée de la nappe d'eau noie une grande partie de la cavité.
Site d'intérêt majeur pour la reproduction d'espèces en déclin: Minioptère de Schreibers (jusqu'à 1500 ind., 170 ind. en 2019), du Grand Rhinolophe (jusqu'à 280 ind., 56 ind. en 2019), du Rhinolophe euryale (jusqu'à 120 ind. en 2013) et Murin à oreilles échancrées (jusqu'à 1500 ind., 150 ind. en 2019). Pour le Rhinolophe euryale, il s'agit du seul site de reproduction régulier du département. La carrière de l'Enfer est donc prioritaire en termes de conservation et de protection.
La zone englobe la totalité de la surface concernée par le développement souterrain de la carrière, ainsi que les bouches d'accès (bosquet, champ de tir...).
