ZNIEFF 720000973
Pech de Berre

(n° régional : 48040001)

Commentaires généraux

Le Pech de Berre constitue le dernier coteau calcaire encore bien préservé en limite sud-ouest des Collines de Guyenne, à la confluence du Lot et de la Garonne. Seule partie de la série des coteaux de Nicole à Castelmoron encore peu modifiée, il offre une flore peu commune pour ce secteur du Lot-et-Garonne. Les pelouses sèches et les landes à Genévrier (Juniperus communis) permettent l'installation de nombreuses orchidées, ainsi que de plantes parfois rares en Lot-et-Garonne, voire en région Nouvelle-Aquitaine (Echinops ritro, Torilis africana, etc.). L'ancienne exploitation de calcaire permet la colonisation du site par une flore marnicole pouvant s'avérer particulièrement intéressante (Taraxacum ciliare, etc.).

Outre l'enjeu floristique, ce site consitue un habitat favorable pour de nombreux mammifères tel que le Murin de Bechstein (Myotis bechsteini ou encore d'odonates comme le Gomphe de Graslin (Gomphus graslinii). Notons également que ce périmètre abrite des espèces sensibles pour lesquelles la diffusion de leur présence présente un risque pour la protection de l'espèce contre le dérangement, le prélèvement ou la destruction d’individus. Surplombant deux rivères importantes (le Lot et la Garonne), le coteau favorise l'installation de l'avifaune et plus particulièrement de quelques rapaces diurnes. Malgré ce constat, des compléments d'inventaires sont nécessaires pour mieux évaluer la richesse du site.

La réhabilitation du site est souhaitable (réouverture de milieux, gestions extensive des espaces ouverts, etc.).

[Les listes d'espèces présentées en 7.1 et 7.2 concernent les principales espèces remarquables et/ou représentatives du site ; elles ne sont donc pas exhaustives]

Commentaires sur la délimitation

La ZNIEFF comprend l'ensemble des coteaux et et partie sommitales du Pech de Berre.

Lors de la réactualisation du périmètre en 2019, le secteur au nord du lieu-dit Tabord, dont les pelouses sont devenues trop fermés et/ou anthropisées, a été retiré. En revanche, ces coteaux sont maintenus au sein de la ZNIEFF de type 2, catégorisation qui leur convient davantage.

Les limites ont également été retouchées sur l'ensemble du périmètre pour augmenter la cohérence d'ensemble (tracé sur les écotones ou limites de parcelles).

Les cultures, les prairies fortement modifiées et les zones urbanisées ou anthropisées ont été exclues. L'ancienne zone d'extraction reste incluse dans la ZNIEFF.