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L'intérêt majeur de cette, qui a justifié sa mise en réserve, réside dans la présence de plantes rares et menacées, généralement typiques des prés salés.
L'une de ces plantes, Agrostis tenerrima, particulièrement rare au niveau national, a vraisemblablement disparu du site. Une autre plante, Silene laeta, n'a pas été revue depuis 1992 malgré de nombreuses prospections. Sa disparition du site est probable.
Malgré ces évolutions inquiétantes, les prés salés d'Arès demeurent un milieu particulièrement riche et d'une valeur patrimoniale exceptionnelle.
La progression du roseau, du baccharis et de la spartine de Townsend font toutefois craindre une évolution très défavorable si des mesures de gestion appropriées ne sont pas entreprises.
En ce qui concerne l'avifaune, les données reflètent en partie la pression d'observation et les inforùmations disponibles. Malgré l'absence de données récentes, les prés salés d'Arès demeurent un site important de halte migratoire pour les limicoles (bécasseaux, pluviers, gravelots, etc.) et d'hivernage pour la sarcelle d'hiver.
A l'est, la zone inclut les anciens réservoirs à poissons d'Arès. Au nord et au sud, la limite naturele correspond aux dépôts vaseux colonisés par les pré salés, même si l'on note une nette progression du baccharis et du roseau (exclusion des terrains sableux colonisés par le pin maritime).
Au sud, côté bassin, la limite intègre le schorre et le haut slikke. Le bas slikke (vasière peu ou pas végétalisée à inondation prolongée) ne fait pas partie de la zone. La limite proposée est basée sur les photographies aériennes de l'année 2000 mais peut évoluer rapidement. Il s'agit donc d'une limite flottante à vérifier régulièrement.
