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L'étang de Léon, principalement alimenté par le ruisseau de Binaou et le ruisseau de la Palue, qui prennent leur source dans la haute Lande, se jette dans l'océan atlantique au travers du Courant d'Huchet.
Ce système hydraulique vaste et complexe, traverse donc des milieux variés, allant de la pinède productive au cordon dunaire, ce qui lui permet d'être constitué d'une grande diversité d'habitats, tels que tourbières actives, cladiaies, milieux aquatiques oligotrophes à eutrophes, landes humides, roselières, boisements humides, dunes grises et lettes, etc.
Cette grande variété permet l"accueil d'une faune et d'une flore particulièrement riches. L'étang et ses milieux annexes constituent notamment une site majeur pour le reproduction et l'hivernage de nombreux oiseaux, ainsi qu'une halte migratoire importante puisque situées sur l'une des principaux axe migratoire de France.
Dans les années 2000, cette ZNIEFF accueillait la principale population de visons d'Europe de France. Malheureusement les effectifs ont fortement régressé et aucun individu n'a plus été capturé depuis 2005. Le devenir de cette population devra donc être suivi avec attention, ainsi que la colonisation de la ZNIEFF par le vison d'Amérique.
Au niveau floristique, différentes espèces rares semblent avoir disparu, parfois du fait des activités humaines (Aldrovanda vesiculosa), d'autres fois du fait des évolutions naturelles comme l'eutrophisation progressive des milieux aquatiques (littorelle).
La zone reste fragile et vulnérable car fortement fréquenté par l'homme : activités touristiques sur l'étang de Léon et le courant d'Huchet, sylviculture en périphérie, notamment sur les landes humides et les zones tourbeuses.
