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Dans le vaste territoire des marais dits "du Blayais", certaines zones plus difficiles à assainir ont été maintenues en prairies pâturées humides au lieu de les transformer en cultures intensives de maïs.
La ZNIEFF 3510 correspond à ce type de milieu, dont la diversité écologique est accrue par la création de lacs de tonne (mares) pour la chasse et l'abondon de certains terrains aboutissant à la formation de friches très humides, herbacées ou boisées.
Cet ensemble de milieux humides favorise le stationnement de nombreux oiseaux, que ce soit en période d'hivernage, pour les haltes migratoires ou durant la reproduction.
De plus, ces milieux permettent le développement de nombreuses plantes rares au niveau régional ou national.
Le principal risque réside toujours dans le développement des cultures intensives au détriment des prairies humides ou des friches. De plus, même si les lacs de tonne offrent des milieux très favorables à l'accueil des oiseaux d'eau et des limicoles, il serait important que ces petites mares n'atteignent pas une densité trop importante, aboutissant à une fragnetation du milieu et à une pression de chasse trop élevée.
Toutefois, sur cette zone des marais du blayais, de nombreux secteurs sont désormais mis en réserve et/ou sont gérés pour la préservation des habitats humides et de la faune associée à ces milieux (fédération départementale des chasseurs de la Gironde, SEPANSO).
Pour l'instant, trois zones ont été définies en tant que ZNIEFF de type I à l'intérieur de cette ZNIEFF de type II, mais d'autres secteurs mériteront certainement le même classement, lorsque les données les concernant auront été collectées.
Les lilimtes de la ZNIEFF excluent les grandes unités de culture intensive du maïs.
La ZNIEFF correspond au marais humide comprenant des prairies, des friches herbacées et des friches arborées, humides à inondables, ainsi que des lacs de tonne et le secteur de roselières et de plants d'eau proche de la central EDF (réserve de chasse et gestion conservatoire). Les pricipaux secteurs d'hivernage, de haltes migratoires et de reproduction (ardéïdés, busards, etc.) sont font partie de cette ZNIEFF.
Toute évolution vers une gestion extensive et une réhumidification des terrains justifierait une modification des limites de la ZNIEFF.
