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Cette zone présente un intérêt général en tant que zone humide incluse dans un vaste secteur de vignobles. Il s'agit d'un marais dégradé, exploité par l'homme, mais avec une dominante de prairies et une structure complexe (haies, bosquets, friches, canaux, etc.).
Cette structure et cette composition sont favorables à l'accueil d'une faune diversifiée, particulièrement en ce qui concerne l'avifaune. Toutefois, les éléments connus composant cette zone ne lui confèrent pas un caractère exceptionnel. Il s'agit d'une zone globalement moins artificialisée que les milieux environnants, donc plus diversifiée et plus riche. C'est pourquoi cette zone est classée en ZNIEFF de type II.
Au niveau de la flore, le secteur dit "les prairies de Saint-Vincent" et la station de "le Charite" présentent un intérêt patrimonial plus élevé.
Les risques sur cette ZNIEFF concernent avant tout le développement important de la populiculture sur le marais et les apports de fertilisants ou de pesticides dans l'eau, provenant de cette culture ou des vignobles environnants.
N'inclut que des terrains bas à sols hydromorphes, en surface ou en profondeur (carte pédologique de Lesparre-Médoc, INRA 1979), à l'exclusion des secteurs fortement artificialisés et/ou dégradés.
Les limites renferment donc les habitats à végétation hydrophile ou hygrophile (ligneux ou herbacés). La végétation mésophile peut être retenue si elle se situe hors des sols calciques ou bruns.
Les limites nord et sud sont généralement basées sur des fossés qui correspondent approximativement à des fossés de ceinture et à la limite entre les terrains peu artificialisés et ceux qui subissent les plus fortes évolutions (plantations de conifères, de peupliers, de vignes, mises en culture). Hormis cela, les limites peuvent aussi correspondre à celles entre des boisements diversifiés de feuillus et des plantations de peupliers (pas de limite visible sur la carte IGN).
