La vallée de la Pude présentait les mêmes types d'habitats que celle de la Nizonne, à savoir : des tourbières alcalines, des bas-marais alcalins et des cladiaies, sur une superficie relativement importante.
Les cultures intensives (maïs en particulier) ont malheureusement fortement progressé, ne laissant subsister que quelques lambeaux de zones tourbeuses. La présence de ces habitats rares et en régression au niveau européen (et national), justifie l'identification d'une ZNIEFF de typeI au sein de la vaste ZNIEFF de type II du réseau hydrographique de la Nizonne.
Des investigations complémentaires seront indispensables afin de mieux identifier l'intérêt floristique et faunistique de la zone.
Apparemment, les secteurs qui n'ont pas encore été mis en culture sont ceux qui sont les plus difficiles à valoriser économiquement (têtes de bassins ou bas fonds engorgés, très difficiles à drainer). On peut donc penser qu'ils sont peu soumis au risque d'un développement supplémentaire de la maïsiculture. En revanche, un développement de la populiculture est toujours envisageable.
Sur cette vallée marquée par un fort développement des cultures intensives, ont été individualisés les secteurs d'anciennes tourbières et les petits vallons dominés par les milieux humides "naturels" (prairies, roselières, sources, boisements de saules, etc.), refuges pour une faune et une flore plus diversifiée.