Ce site est identifié depuis de nombreuses années par la présence d'une flore diversifiée, souvent sub-méditerranéenne, incluant quelques espèces rares et protégées.
Bien qu'en régression, les pelouses calcaires semi-sèches ou sèches subsistent sur cette ZNIEFF et présentent une végétation qui demeure particulièrement riche et originale (espèces souvent peu fréquentes en Dordogne) en ce qui concerne les plantes calcicoles.
Les trois plantes les plus rares (espèces protégées), observées en 1962, n'ont pas été observées en 1997 et 2002. Cela ne signifie pas forcément leur disparition, mais ces espèces ne peuvent pas être considérées comme déterminantes en l'état actuel des connaissances. Leur présence doit toujours être recherchée (Leuzea conifera, Orchis simia et Euphorbia seguieriana).
L'enrésinement des versants, déjà bien entamé, fait partie des risques majeurs d'appauvrissement de la végétation de la ZNIEFF.
La définition de cette ZNIEFF est basée sur les données naturalistes disponibles, qui ne concernent que les versants est et sud du coteau, ces données confirmant l'intérêt patrimonial des habitats et des stations botaniques identifiées.
Les limites occidentales ne sont donc pas basées sur la répartition des habitats mais sur la topographie (rupture de pente).
Le petit plateau au sud du site est toutefois contenu dans la zone en raison de la présence de stations botaniques intéressantes. L'intérêt de ces versants provient en partie de la forte pente qui limite les possibilités de mise en culture et favorise le maintien de quelques pelouses sèches (pentes moins marquées sur les versants nord et ouest).
A l'est de la zone, la limite correspond à l'interface entre le coteau et la vallée de la Vézère (changement d'habitats).