Les forêts du Verdus et de Las Treillasses occupent les calcaires massifs, plus ou moins marneux du plateau Kimméridgien (Jurassique supérieur) du Quercy lotois. Les sols sont carbonatés de type rendzine, souvent peu épais, voire squelettiques sur les pentes fortes, où affleure la roche-mère calcaire. Les bas de pentes ou les vallons et combes peuvent comporter des sols plus épais donnant des terreforts.
Essentiellement exposée au sud, sur un substrat très homogène, la forêt du Verdus est une ancienne zone boisée de près de 500 ha qui présente des variations intéressantes : vallons, mini-canyon (Tranchée des Anglais, Combe de Mazé, ravin tortueux du ruisseau de la Barre), etc.
Les bois réunis autour du lieu-dit Las Treillasses sont plus récents et issus de l'abandon progressif des parcelles les plus difficiles à cultiver ou les moins productives pour le pâturage. On y retrouve un chapelet de pelouses xéro-thermophiles originales et caractéristiques de ce terroir marno-calcaire.
Bien que cette znieff présente de forts enjeux floristiques, des investigations complémentaires sont nécessaires concernant la faune. Les potentialités sont réelles mais ne sont actuellement pas mises en avant par le présent inventaire.
[Les listes d'espèces présentées en 7.1 et 7.2 concernent les principales espèces remarquables et/ou représentatives du site ; elles ne sont donc pas exhaustives]
La première génération de cette ZNIEFF ne retenait que l'ensemble formé par la forêt de Verdus allant de Tournon-d'Agenais à la limite départementale avec le Lot. Sa réactualisation a permis d'y ajouter le secteur forestier centré sur le lieu-dit Las Treillasses au sein duquel de nombreux enjeux floristiques avaient été identifiés.
Cet ensemble est rendu cohérent par l'unité géologique de substrat sur lesquelles elles se développent. En revanche, d'un point de vue historique, la forêt du Verdus est plus ancienne puisqu'on la retrouve représentée dans sa plus grande partie sur les cartes d'Etat major du XIXe siècle.
Les limites actuelles excluent les secteurs les plus anthropisés (hameaux, prairies sursemées, cultures, RD, etc.) mais conservent certaines prairies paucispécifiques d'apparence naturelle car elles appartiennent à une trame paysagère en voie de disparition.
La délimitation a été réalisée à partir des photographies aériennes départementales de 2017.