Ce marais tourbeux était en cours d'assèchement du fait de son drainage par le fossé routier attenant.
La restauration hydraulique et la gestion (gyrobroyage puis pâture) mise en place par la fédération départementale des chasseurs des Landes a permis de rétablir des conditions favorables au développement des habitats et de la flore des zones humides tourbeuses.
Le marais était devenu une vaste cladiaie pratiquement monospécifique, en cours de colonisation par les ligneux.
Actuellement, la marisque (cladiaie) a fortement régressé au profit de la molinie et du scirpe à tiges multiples.
On observe désormais de la lande humide tourbeuse à molinie, à sphaignes et à bruyères ciliées et à quatre angles, des formations de roselières basses (à éléocharis) et une forte progression des formations à Rhynchospora (alba et fusca), accompagnées de sphaignes et de droseras.
Le faux-cresson de Thore est également abondant sur certains secteurs du marais.
L'évolution a été très favorable au développement d'un peuplement d'odonates relativement riche. On note tout particulièrement l'installation d'une population de leucorrhinies à front blanc depuis 1998.
En 2004, on peut désormais observer une petite population de fadets des laîches qui se reproduit sur le marais.
En ce qui concerne les vertébrés, le marais est relativement pauvre en période printannière et estival mais on note quand même la présence du lézard vivipare (abondance non estimée) et du triton marbré (très peu abondant).
La ZNIEFF correspond globalement au marais inondable et tourbeux. Elle exclut également quelques parcelles de pinède, dans la mesure où celles-ci ne sont plus exploitées (éclaircissement du boisement, sous-bois de lande mésophile à humide).