ZNIEFF 720020011
ZONE DES FALAISES CALCAIRES DE LA VALLEE DE LA VEZERE

(n° régional : 27560000)

Commentaires généraux

Cette ZNIEFF de type II englobe les 10 zones de falaises calcaires bordant la vallée de la Vézère. L'intérêt patrimonial de ces falaises est reconnu pour l'accueil d'une avifaune rupestre et d'une flore rare adaptée à ce type de milieu.

Elle inclut également les coteaux et plateaux où se développent des milieux thermophiles et calcicoles (pelouses, friches à genévriers, chênaies pubescentes) et les vallons étroits où se développe une flore adaptée à des milieux ombragés et humides. Ces contrastes fournissent une grande diversité spécifique à la zone et favorisent le maintien d'espèces rares au niveau régional ou départemental.

La vallée de la Vézère étant comprise dans les limites de la ZNIEFF, les biotopes de chasse du faucon pélerin sont pris en compte (ce qui n'est pas le cas pour les ZNIEFF de type I délimitées à l'intérieur de la ZNIEFF de type II).

Cette ZNIEFF prend en compte plus largement une vaste zone où des éléments d'intérêt patrimonial fort ont été identifiés sans que la totalité de la superficie concernée n'ait été prospectée : certains affleurements rocheux, pelouses ou friches calcaires, boisements thermophiles à chêne vert, peuvent également présenter un intérêt patrimonial pas encore identifié.

Commentaires sur la délimitation

Vaste zone regroupant les principales falaises calcaires bordant la vallée de la Vézère (rives gauche et rive droite). Elle inclut également les versants pentus des coteaux (boisements thermophiles, pelouses et friches calcaires) et les vallons frais et ombragés.

La vallée de la Vézère fait partie de la ZNIEFF, notamment parce qu'elle joue un rôle important dans l'alimentation du faucon pélerin.

Les secteurs les plus anthropisés sont exclus (taillis exploités de châtaigniers, plantations de conifères, cultures, zones urbanisées), mais des milieux banals ou artificiels peuvent être situés dans la zone (superficies limitées).

Les lignes de crête ou les ruptures de pente servent le plus souvent de limite de ZNIEFF, d'où l'iutilisation fréquente du réseau routier comme limite de zone.