Le mode d'entretien de ces parcelles correspond encore à l'ancienne technique consistant à faire tourner un troupeau de moutons sur plusieurs terrains de pâture.
Cette pâture extensive qui n'est pas permanente, combinée à la fauche des fougères, favorise le développement d'une flore que l'on n'observa pas sur les autres parcelles des coteaux d'Urrugne : belles stations de Scilla verna, de gentiane pneumonanthe et d'Erythronium dens-canis (peu fréquent à cette altitude).
On retrouve aussi le grémil prostré, comme sur les landes littorales de la Corniche Basque et des orchidées se développent sur ces parcelles (détermination impossible en raison d'observations trop tardives dans la saison).
Cette ZNIEFF constitue donc un témoin exemplaire des landes atlantiques telles qu'elles pouvaient se développer dans un passé récent, résultant des pratiques agro-pastorales.
Limites matérialisées par deux talwegs, à l'est et à l'ouest, une haie au nord et une route au sud. Elles englobent une zone de lande à fougères, fauchée et pâturée extensivement (sauf sur les secteurs à forte pente), ainsi qu'une ripisylve naturellement draihnée par un ruisseau temporaire.
Cette lande est nettement différente de celles environnante qui sont soit en cours de fermeture soit exploitée trop intensivement. La flore qui s'y développent est de ce fait plus riche et originale.