ZNIEFF 720020047
RESEAU HYDROGRAPHIQUE ET COTEAUX DU BOULOU AVAL

(n° régional : 27600001)

Commentaires généraux

La ZNIEFF est bien préservée grace au faible nombre d'accès possibles (véhicules motorisés) et à l'activité dominante de la vallée (fauche et pâture).

Toutefois, les influences négatives des activités périphériques sont toujours à redouter. De plus, une valorisation touristique du site, non maîtrisée, pourrait aboutir à une forte dégradation de certains secteurs de la ZNIEFF.

L'intérêt patrimonial de la zone est très élevé, notamment en ce qui concerne la faune

Le peuplement d'insectes présente une richesse exceptionnelle, partiellement illustrée par la liste d'espèces de la fiche. Ce groupe confère à la vallée un intérêt national.

Autres taxons : la liste de la fiche offre un aperçu représentatif mais n'illustre pas complètement la richesse du site. Des compléments sont nécessaires (périodes d'observation, statut reproducteur, certains taxons non étudiés). Les données fournies indiquent les espèces présentes actuellement et durablement sur le site, certaines présentant un intérêt patrimonial élevé.

Les données sur la flore sont largement insuffisantes par rapport à la richesse de la zone. Des observations complémentaires devront absolument être réalisées sur tous les types de milieux présents (boisements, pelouses calcaires, friches, falaises, prairies humides, etc.).

En raison de son intérêt général, de la présence d'habitats inscrits à l'annexe I de la directive habitats et d'espèces inscrites à l'annexe II de cette même directive, il serait totalement justifié de rajouter ce site au réseau Natura 2000 en cours de réalisation.

Commentaires sur la délimitation

La ZNIEFF intègre la vallée du Boulou jusqu'à sa confluence avec la Dronne, ainsi que les tronçons aval de ses petits affluents (présence de plantes, de mammifères, d'amphibiens, de reptiles et d'insectes rares). A l'amont la ZNIEFF s'arrête au lieu-dit "les Borderies" pour deux raisons : la vallée du Boulou est plus artificialisée sur une assez grande distance (cultures et plantations de peupliers) et les coteaux changent de nature (passage de l'étage subméditerranéen avec pelouses calcicoles, aux étages collinénen et atlantique avec des landes)..

Les limites des coteaux intègrent en priorité les pentes fortes (pelouses, friches calcaires, boisements thermophiles), surtout ceux exposés au sud et à l'ouest.

Les pentes exposés au nord et à l'est, ainsi que les plateaux, ne sont pris en compte que lorsqu'ils comprennent du hêtre ou qu'ils forment un ensemble écologique non dégradé avec les coteaux environnants (présence d'espèces rares ou peu fréquentes d'oiseaux et de mammifères dans de belles charmaies notamment).