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Les versants des coteaux de la basse vallée de la Theze sont occupés par de nombreuses pelouses sèches calcicoles présentant une grande diversité d'habitats naturels rares et fragiles. Ces habitats ouverts thermophiles calcicoles permettent l'installation d'une flore sub-méditerranéenne caractéristique des causses du Quercy et originale en Lot-et-Garonne et en Aquitaine. Soulignons ainsi la présence de la Crapaudine de Guillon (Sideritis hyssopifolia subsp. guillonii), espèce très rare en Nouvelle-Aquitaine et exceptionnelle pour le Lot-et-Garonne, sur plusieurs coteaux de la zone. Signalons également la présence de plusieurs populations de la Globulaire piquante (Globularia vulgaris), qui constituent une extension des populations lotoises au sein du territoire néo-aquitain, où elles ne sont connues que dans ce secteur.
Des prospections complémentaires sont à mener sur la faune. Néanmoins, soulignons la présence du Grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum) sur le site.
Les limites englobent tous les milieux ouverts sur pentes calcaires (éboulis, dalles calcaires, pelouses méso-xérophiles, prairies maigres de fauche, friches herbacées et formations à Juniperus communis sur landes ou pelouses calcaires) des coteaux de la vallée de la Thèze.
Les révisions proposées sur le périmètre de la zone ont consisté à étendre les zonages existants sur certains coteaux (Pechs Crabillé, du Treil et de Loygue) et à intégrer de nouveaux coteaux pour lesquels des enjeux avaient été identifiés (coteaux de la vallée du Lot entre Fumel et Condat). Les périmètres historiques ont également été modifiés pour mettre en avant autant que possible les milieux qui demeurent les plus ouverts. Certain d'entre eux (notamment à l'est du lieu-dit Casse-Coucut) sont déjà bien refermés mais une flore patrimoniale des milieux ouverts y subsiste.
