ZNIEFF 730003035
Forêt de Grésigne et environs

(n° régional : Z1PZ2210)

Commentaires généraux

Le site est composé d’une variété d’habitats. Les enjeux de connaissance, de conservation et de protection du site sont donc régionaux, mais également nationaux et internationaux. Au sud de la zone, les coteaux de Saint-Martial et Saint-Beauzille offrent des terres arables favorables à une activité agricole céréalière et viticole. Le massif de la Grésigne, au nord de Puycelsi, constitue le cœur forestier du site. Du nord de la Grésigne à l’est du site, le paysage forestier est fragmenté par des formations prairiales, bocagères et des taillis clairs. La présence de coteaux et pelouses sèches est favorable à l’activité pastorale. Les contours nord de la zone sont constitués de petits plateaux calcaires et de profondes vallées datant du lias. L’ouest du site est délimité par l’Aveyron et ses gorges. Ce secteur correspond à l’incursion méridionale des causses du Quercy dans le site.

La diversité d’habitats présents conduit à une richesse faunistique et floristique exceptionnelle sur le site et à la présence de nombreuses espèces déterminantes ZNIEFF pour Midi-Pyrénées mais également d’intérêt communautaire.

L’intérêt communautaire du site est lié à la présence d’habitats naturels et d’habitats d’espèces patrimoniales. Avec plus de 2 475 espèces de coléoptères identifiées, le massif forestier de la Grésigne est classé au troisième rang européen en nombre absolu d’espèces recensées derrière la forêt de Fontainebleau et la réserve de Bialowieza en Pologne. Le site est également caractérisé par des richesses ornithologiques (19 espèces inscrites en annexe I de la directive « Oiseaux ») et chiroptérologiques remarquables.

Climatiquement, le site se situe dans le domaine océanique de type aquitain, avec des influences méditerranéennes et continentales.

Le site est une alternance de plaines, de vallées et d’escarpements triaso-liasiques. Le causse situé à l’ouest constitue la pointe méridionale des causses du Quercy, datant du jurassique. Le massif forestier de la Grésigne remplit quant à lui une vaste dépression en forme d’amphithéâtre composée de roches sédimentaires silicatées datées du permien.

Les rapports complexes entre la géomorphologie diversifiée du site, l’influence locale du climat et la pédologie entraîne une diversité de milieux naturels allant des milieux xériques méditerranéens aux prairies humides et aux milieux forestiers frais.

La ZNIEFF de type 2 de la forêt de Grésigne possède une importante diversité d’habitats naturels, caractérisée par une flore riche et diversifiée.

Parmi eux, quatre sont déterminants ZNIEFF en Midi-Pyrénées : fruticées de stations rocailleuses à Cotoneaster et Amélanchier (C.B. 31.8123); fruticées à Buis (C.B. 31.82); matorral calciphile à Quercus ilex (C.B. 32.113), Q. coccifera ; pelouses médio-européennes du Xerobromion (C.B. 34.332).

Sur le massif forestier de la Grésigne, selon la typologie CORINE biotopes, huit habitats sont présents en forêt de Grésigne dont un d’intérêt communautaire prioritaire, un d’intérêt communautaire, deux d’intérêt patrimonial au niveau national et un d’intérêt patrimonial régional.

L’habitat d’intérêt communautaire prioritaire DH 91 E0 : « Forêt de frêne et d’aulne des ruisselets et des sources » (C.B. 44.31) est localisé en un seul point du site sous forme d’un peuplement linéaire qui borde le Riou Nègre, ruisseau affluent du Rô oriental. L’habitat, même s’il est marginal pour la forêt (moins de 1 ha), est intéressant pour ses vieilles tiges d’Aulne glutineux sur lesquelles se développent une diversité d’organismes saproxyliques spécifiques.

L’habitat d’intérêt communautaire DH 9340 : « Forêts supra-méditerranéennes françaises de Chêne vert » (C.B.45.321) est également localisé en un seul point de la forêt domaniale. Sous forme de quelques lambeaux situés sur terrain calcaire (moins de 1 ha), il héberge également une faune et une flore spécifiques qui s’additionnent à l’exceptionnelle richesse de la forêt.

Les habitats « chênaies [et hêtraies-chênaies] ibéro-atlantiques acidiphiles » (C.B. 41.56) et « chênaies-charmaies [à Chêne sessile et Hêtre] aquitaniennes » (C.B. 41.2) sont majoritairement présents sur les versants frais du dôme de Montoulieu, mais aussi pour le second sur une partie du versant sud du pech Aguset ainsi que localement en bas de pente en exposition fraîche (bordures de ruisseaux). Ils présentent un intérêt patrimonial à l’échelle régionale du fait de la rareté des groupements de Hêtre en zone de plaine sur la région.

L’habitat « frênaies-chênaies et chênaies-charmaies aquitaniennes » (C.B. 41.22) occupe les fonds de vallons frais en bordure des principaux ruisseaux. Il mérite une attention particulière en Midi-Pyrénées d’autant plus qu’il joue un rôle particulier dans la préservation de l’habitat de l’Écrevisse à pattes blanches.

La faune est remarquable dont des espèces d’intérêt communautaire chez les mammifères, les insectes, les oiseaux ou encore les crustacés.

La forêt de Grésigne et ses environs hébergent une importante diversité d’espèces de chiroptères.

En forêt de Grésigne, 20 espèces de chauves-souris (23 sont présentes dans le Tarn et 26 en Midi-Pyrénées, sur un total de 34 espèces en France métropolitaine) ont été recensées. Parmi elles, 19 sont d’intérêt communautaire (inscrites en annexe II ou IV de la directive « Habitats »). La Pipistrelle pygmée (Pipistrellus pygmaeus) n’est pas encore intégrée aux listes européennes, car récemment différenciée (années 2000), mais son intérêt n’en est pas pour autant moins grand.

Parmi cette importante diversité, 7 espèces ont été identifiées comme hivernantes, nicheuses et/ou reproductrices au sein de la ZNIEFF de type 2. On les trouve dans les différentes grottes présentes sur le site (notamment dans l’ensemble des grottes de Barthasses) ou dans d’anciennes bâtisses telles qu’un vieux moulin abritant 3 espèces dans la zone des « coteaux secs de Maraval ».

La forêt constitue quant à elle une zone de chasse indispensable en favorisant le développement de nombreux insectes prédatés par les chiroptères. La présence de vieux arbres creux offre également des potentialités d’habitats pour les espèces strictement forestières, telles que le Murin de Beichstein, la Barbastelle, le Grand Murin et le Murin à oreilles échancrées. Une attention particulière sur le suivi de ces espèces est nécessaire.

La présence de nombreuses grottes favorise le déplacement des colonies et les échanges, ainsi que des lieux de substitution en cas de dérangement. La diversité de milieux présents sur la zone assure des terrains de chasse répondant aux exigences des diverses espèces présentes, permettant le développement des populations dans des conditions favorables.

La présence d’importantes colonies au sein de différentes grottes pour des espèces telles que le Rhinolophe euryale, « quasi menacé » en France, mettent en évidence l’intérêt majeur du site pour la conservation des chiroptères.

Ce site a une responsabilité importante à l’échelle régionale et nationale.

Le site est également caractérisé par sa richesse ornithologique. Il héberge 19 espèces déterminantes ZNIEFF dont 15 figurent en annexe I de la directive « Oiseaux ». Cette diversité a conduit à classer le site en « zone de protection spéciale » dans le cadre du réseau Natura 2000.

La présence sur le site de parois rocheuses favorise la nidification du Faucon pèlerin et du Grand-duc d’Europe, deux rapaces à fort enjeu patrimonial régional et national. Notons également la présence du Tichodrome échelette.

Les milieux forestiers, par leur diversité structurelle (parcelle en régénération, jeune futaie, futaie âgée, taillis…), permettent de répondre aux exigences d’espèces remarquables.

Le Busard Saint-Martin est un rapace qui niche sur le sol dans les milieux ouverts (coupes forestières, landes, friches…). Le Circaète Jean-le Blanc, spécialisé dans la chasse des reptiles, et l’Aigle botté sont des rapaces forestiers migrateurs présents durant l’été en Grésigne après un hiver en Afrique. Ils restent toutefois dépendants de milieux ouverts pour chasser leurs proies. Le Pic mar représente l’oiseau forestier témoin de la maturité de l’écosystème. Il recherche les chênes dépérissants de gros diamètre, de plus en plus rares dans les systèmes sylvicoles où l’âge d’exploitabilité des arbres ne permet pas d’atteindre un état favorable à sa présence. En Grésigne, la population de cette espèce pourrait être de 100 à 200 couples. La Bécasse des bois apprécie quant à elle les milieux forestiers entrecoupés de milieux ouverts (champs, clairières).

L’Autour des palombes se nourrit d’oiseaux et de petits mammifères. Forestier, il niche dans les vieux arbres, généralement des conifères.

L’activité agricole sur le site est favorable à plusieurs espèces des agrosystèmes, considérées à surveiller ou en déclin en France : l’Alouette lulu, la Tourterelle des bois, la Huppe fasciée et la Pie-grièche écorcheur. Ils dépendent de la présence de haies ou de lisières forestières pour nicher. L’élevage bovin favorise la présence de la Pie-grièche écorcheur.

Les causses, avec leurs influences méditerranéennes, accueillent la Fauvette passerinette dont la présence est rare en plaine.

La forêt de Grésigne possède une population d’Écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes), indigène, qui se maintient dans les petits ruisseaux de la forêt malgré des étiages très sévères certaines années. L’habitat de l’espèce correspond aux cours d’eau bien oxygénés exempts de toute pollution, au sein desquels elle recherche des abris apportés par les sols caillouteux, les blocs ou le bois mort dans l’eau. Inscrite en annexes II et IV de la directive « Habitats », en annexe III de la convention de Berne et protégée en France par l’arrêté du 21 juillet 1983, sa préservation constitue un enjeu majeur sur le site d’autant plus qu’elle est généralement en régression dans de nombreuses régions de plaine et dans les larges vallées d’Europe.

Le cloporte Oritoniscus virei occidentalis est troglobie. Il vit dans les grottes situées sur le causse de Magron.

L’Antaxie cévenole (Antaxius sorrezensis) est une espèce endémique du sud du Massif central. Elle habite la strate arbustive de milieux fermés. Très peu de données sont disponibles sur cette espèce, notamment en raison de ses mœurs nocturnes.

L’Empuse (Empusa pennata) est typique des milieux xérophiles ouverts. Elle profite des influences méditerranéennes présentes sur le site.

L’araignée Leptyphantes alutacius est une espèce cavernicole vivant dans les grottes et les cavités d’arbres. Bien que localisée (moins d’une dizaine de localités sont connues en Midi-Pyrénées), cette espèce est très commune en Grésigne dans les cavités d’arbres. L’ Opilion Holoscotolemon querilhaci est une espèce troglobie vivant dans les grottes situées sur le causse de Magron.

La forêt de Grésigne est caractérisée par une exceptionnelle faune entomologique dépendante d’habitats remarquables liés au bois mort et aux vieux arbres. Plus particulièrement, elle est internationalement reconnue pour sa richesse en coléoptères avec plus de 2 475 espèces recensées. Parmi elles, 3 espèces saproxyliques sont inscrites en annexe II de la directive « Habitats », et beaucoup sont déterminantes ZNIEFF pour Midi-Pyrénées. Plus particulièrement, c’est la présence du Taupin violacé (Limoniscus violaceus), l’une des espèces les plus menacées de la directive « Habitats », qui a motivé le classement en site Natura 2000 de la forêt de Grésigne.

Les organismes saproxyliques sont définis comme les espèces qui dépendent, pendant une partie de leur cycle de vie, du bois mort ou mourant d’arbres moribonds ou morts ? debout ou à terre ? ou de champignons du bois, ou de la présence d’autres organismes saproxyliques. Ils sont caractérisés par des exigences vis-à-vis d’un type de pièce de bois (branche morte, tronc au sol, chandelle, souche…), d’un stade de décomposition du bois (bois mort frais, bois décomposé par les champignons, bois pourri, terreau…), de son ensoleillement, de son essence… Pour exemple, suivant l’humidité des bois cariés (décomposés par les champignons), on trouve le taupin Lacon querceus sur les troncs encore debout et plutôt secs alors que le lucane Aesalus scarabaeoides se trouve dans les grumes de gros volumes au sol humide. Le cortège d’espèces présent au sein d’une cavité d’arbre dépend de la position de cette dernière sur le tronc : au sol dans des cavités très sèches avec de la carie rouge, on trouve le taupin Podeonius acuticornis ; dans les cavités basses humides, le Taupin violacé Limoniscus violaceus ; dans les cavités hautes ensoleillées, les taupins du genre Brachygonus. Dans les racines des gros chênes, on trouve le longicorne Akimerus schaefferi ; sur les grosses chandelles de Hêtre, le bupreste Dicerca berolinensis ; sur les gros bois de pin morts au sol, le longicorne Ergates faber.

Certaines de ces espèces, souvent parmi les plus exigeantes, sont caractérisées par le fait d’avoir de faibles capacités de dispersion. Cela implique de faibles chances pour leurs populations de coloniser un nouveau site. En ce sens, elles sont témoins de la continuité de présence d’habitats forestiers sur le site. C’est d’ailleurs l’histoire forestière de la Grésigne qui explique l’absence d’une cétoine d’intérêt communautaire : le Pique-prune (Osmoderma eremita). La forêt fut conduite en taillis de chêne pendant plusieurs générations pour fournir du charbon aux populations locales et aux souffleurs de verre. Cette gestion a entraîné la disparition de gros arbres à cavités hautes ensoleillées, conduisant à l’extinction des populations de Pique-prune. Même si de gros arbres potentiellement favorables pour l’espèce étaient présents aujourd’hui, ils ne pourraient pas être colonisés à nouveau, car aucune population à portée de vol n’est présente. Cette même gestion a cependant favorisé la présence de cavités à la base des arbres, et permis le maintien des populations du Taupin violacé, même au cours des périodes d’exploitation les plus sévères.

Pour résumer, l’exceptionnelle richesse observée en coléoptères saproxyliques peut s’expliquer par trois principaux facteurs : la diversité des types de bois mort présent, la diversité des essences présentes et la continuité de l’histoire forestière du site.

Une espèce sensible non inféodée aux milieux forestiers est également présente. Il s’agit du coléoptère Duvalius lespesi qui vit dans les grottes sur le causse de Magron.

De nombreux organismes autres que les coléoptères sont forestiers. C’est le cas du champignon Hericium clathroides qui se développe sur les grosses grumes de bois mort au sol ou debout. Il est considéré comme indicateur d’habitats de vieilles forêts matures.

La Coronelle girondine est un serpent appréciant les endroits secs et rocailleux où elle se nourrit de lézards au crépuscule. Sa présence sur le site témoigne des influences méditerranéennes agissant sur le site. Présente dans le massif forestier de la Grésigne, elle trouve son habitat idéal sur les zones boisées des causses. Ces zones sont également favorables au Lézard ocellé (Lacerta lepida), espèce au statut vulnérable en France.

Plus inattendu, le site possède une population d’Anguille (Anguilla anguilla) qui se situe en tête de bassin dans le Bonnan.

Le Cordulégastre bidenté (Cordulegastera bidenta) est une espèce assez rare classée vulnérable sur la liste rouge européenne. Il ne présente que quelques populations de faibles effectifs dans la région. Découverte récemment dans le Tarn et le Tarn-et-Garonne, sa présence sur ce site révèle un enjeu fort pour la conservation de cette espèce en Midi-Pyrénées. Les zones de sources, suintements ainsi que les rus intermittents sont utilisés par l’espèce pour pondre ses œufs. Les larves se développent dans ces mêmes milieux. Ils nécessitent donc une attention particulière.

L’Agrion de Mercure (Coenegrion mercuriale) profite des zones bien ensoleillées du cours inférieur du Bonnan. Cette espèce est typique des petits cours d’eau non pollués pourvus de plantes aquatiques.

La Cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii) est recensée sur le plateau de la forêt de Marnaves et Milhars. Son secteur de ponte reste cependant inconnu, mais elle affectionne habituellement les grands cours d’eau.

Ces deux dernières espèces, bien que moins rares que l’espèce précédente, sont d’intérêt communautaire et protégées en France.

Le cycle de vie des amphibiens est composé d’un état larvaire aquatique et d’un état adulte terrestre. Ce cycle de vie en deux phases majeures (nommé « biphasique ») implique que les individus réalisent plusieurs migrations durant leur existence pour passer d’un milieu favorable pour une phase à l’autre. Ainsi, l’adulte migre vers ses quartiers d’été à la fin de l’hiver, puis vers ses quartiers d’hiver à l’automne. À la fin de l’hiver suivant, il réalise une dernière migration pour trouver un site de reproduction et un écosystème favorable au développement de ses têtards.

La forêt de Grésigne est riche en petits cours d’eau oxygénés au sein desquels les bois morts créent de multiples micro-habitats. Elle dispose d’un petit lac (lac Rond) dont l’eau est assez saumâtre et pauvre en poissons. Les précipitations créent également de nombreux petits plans d’eau temporaires dans les ornières des engins forestiers, les bauges des sangliers ou toute autre petite dépression (créée par exemple par la chute d’un arbre). Cette diversité d’habitats aquatiques est favorable au développement des larves de plusieurs espèces déterminantes ZNIEFF parmi lesquelles 5 espèces sont inscrites en annexe IV de la directive « Habitats » : le Crapaud calamite, l’Alyte accoucheur, la Grenouille agile, la Rainette méridionale et le Triton marbré. Pour exemple, le Crapaud calamite apprécie les milieux aquatiques avec une faible lame d’eau et une bonne exposition, au sein desquels il y aura peu de prédateurs et une température qui se réchauffe rapidement.

La Grésigne constitue également un massif peu fragmenté par les infrastructures humaines, favorisant ainsi le bon déroulement des migrations (une route peut constituer une frontière quasi infranchissable). Elle propose une mosaïque d’habitats ouverts à fermés suivant les stades d’évolution des peuplements favorables à la diversité des amphibiens recensés. L’Alyte accoucheur ou la Rainette méridionale par exemple affectionnent les milieux ouverts ensoleillés alors que la Grenouille agile préfère les milieux forestiers.

On retrouve certaines de ces espèces hors forêt en plaine, notamment dans le vallon et les hauts de versants de Laussière. La Salamandre tachetée et l’Alyte accoucheur y sont abondants.

La forêt de Grésigne et ses environs sont faunistiquement très riches. Cette richesse est due à la fois à la diversité géomorphologique, pédologique et climatique du site qui entraîne des milieux très contrastés, d’influence continentale (plutôt frais et humides avec de nombreux milieux aquatiques permanents ou temporaires) à tendance méditerranéenne (chauds, secs et caillouteux). Cette diversité se traduit par la présence additionnelle de faune et de flore biogéographiquement différentes. La diversité structurelle de la forêt (coupes, éclaircies, futaies) associée aux milieux agropastoraux et aux zones de causses permet de répondre aux exigences de nombreuses espèces en fournissant un lieu de chasse, d’alimentation ou de reproduction. La présence de nombreuses grottes et falaises permet de plus l’accueil d’une faune spécifique souvent menacée.

Commentaires sur la délimitation

Cette ZNIEFF de type 2 d’une surface de 18 771,37 ha intègre neuf ZNIEFF de type 1, deux « sites d’intérêt communautaire » et une « zone de protection spéciale ». Elle correspond à un ensemble de massifs forestiers et les milieux ouverts environnant. Elle est limitée au nord par la rivière Aveyron et le Causse d'Anglars et au sud par une zone plus agricole.