Ce massif forestier, où culmine le pic d’Aillo aux environs de 600 m d’altitude, appartient aux chaînons calcaires du piémont commingeois. Développés principalement sur une roche mère calcaire, des habitats thermophiles (bois occidentaux de Quercus pubescens, pelouses calcaires et landes épineuses) sont disséminés au sein de la chênaie-charmaie. Localement, certaines espèces d’influence montagnarde apparaissent en ombrée. Les fonds des versants sont de type bocager. Quelques prairies permanentes et un linéaire de haies sont encore présents dans la partie sud. Les milieux ouverts ou semi-ouverts, situés en versant sud, accueillent des espèces végétales remarquables. Une lande à Genêt très épineux (Echinospartum horridum) est anciennement connue sur ce site. Il s’agit de l’une des stations les plus orientales connues en Pyrénées centrales d’Echinospartum horridum, un taxon endémique franco-espagnol protégé en France. À proximité, un autre genêt épineux se développe : Genista scorpius, un petit ligneux déterminant en plaine uniquement. Dans les pelouses basophiles, on découvre l’Hysope officinale (Hyssopus officinalis), non déterminante mais rare en Comminges et la Leuzée conifère (Leuzea conifera), non déterminante mais protégée en Haute-Garonne. On peut citer également une station de l’Orchis parfumé (Anacamptis fragrans), une orchidée protégée en France.
Ce site correspond à un massif forestier développé sur une roche mère essentiellement calcaire. Les contours prennent en compte les habitats thermophiles (bois occidentaux de Quercus pubescens, pelouses calcaires et landes épineuses). Ces habitats disséminés présentent des enjeux écologiques importants.