Ensemble de vallons boisés entre la vallée de la Durenque au nord et le causse de Caucalières-Labruguière au sud-ouest.
Ce « massif » forestier de 1 100 ha est essentiellement composé de plantations et de boisements de résineux (Douglas, Sapin pectiné, pins...) d’âges et de structures variables suivant les parcelles et le relief, ce qui confère à l’ensemble une certaine hétérogénéité.
La présence de surfaces assez importantes de landes (ajoncs/ronces/genêts/éricacées/fougères) et de quelques petits affleurements rocheux renforce la diversité du site.
À noter que de nombreuses parcelles boisées ou récemment reboisées en résineux possèdent encore un faciès de lande.
Ce site, de par son importante surface boisée, sa tranquillité (faible fréquentation humaine en période de reproduction) et sa relative diversité, est favorable à la nidification des rapaces forestiers. Il constitue ainsi le territoire de nidification d’un couple de Circaète Jean-le-Blanc et d’un couple d’Autour des palombes, tous deux nicheurs réguliers.
La tranquillité du site permet également la présence du Grand-Duc d’Europe.
Les landes à ajoncs et éricacées accueillent un couple de Busard cendré et un ou deux couples de Busard Saint-Martin, espèces en déclin suite à la raréfaction des landes sèches. Elles jouent également un rôle de dortoir hivernal pour le Busard Saint-Martin.
Tous ces rapaces trouvent à proximité du site des espaces ouverts riches en proies, notamment sur le causse de Caucalières-Labruguière et ses environs ; en outre, les landes sèches du site sont utilisées comme terrains de chasse par les circaètes.
Le site constitue avec les deux autres sites proches un réseau d’habitats favorables pour la conservation des espèces mentionnées ci-dessus ainsi que pour d’autres espèces forestières dont l’Aigle botté et le Pic noir, tous deux nicheurs potentiels sur le site.
- Gestion forestière : risque de dérangement pour la nidification des rapaces forestiers.
- Fermeture naturelle des landes et enrésinement de certaines parcelles il y a quelques années (Cèdre...) : perte de sites de nidification pour les busards.
Les limites du site correspondent aux espaces boisés et aux landes constituant les territoires de nidification des espèces déterminantes présentes.