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Le site est situé au sud de Briatexte, dans la succession de coteaux calcaires qui se termine dans la vallée de l’Agout. Cette butte calcaire, qui culmine à 272 m et domine le secteur, est une ancienne carrière. Des pelouses xérophiles typiques avec une flore diversifiée s’étendent à nouveau sur le site, mais elles souffrent de la colonisation par les friches et fruticées à prunelliers et à Genêt d’Espagne.
Les parcelles environnantes sont des cultures intensives avec quelques coteaux boisés encore épargnés. Une attention particulière est donc à porter à cette butte calcaire qui fait office de sanctuaire pour des espèces végétales et animales xérophiles et calcicoles.
L’ancien carreau de la carrière accueille les pelouses xérophiles très rases et typiques, en mélange avec les pelouses calcicoles à plantes annuelles. On trouve ainsi le Cardoncelle mou (Carduncellus mitissimus), la Catananche bleue (Catananche caerulea), la Leuzée conifère (Leuzea conifera), la Stéhéline douteuse (Staehelina dubia) ou encore la Germandrée des montagnes (Teucrium montanum), typiques des pelouses à Xerobromion, ainsi que les espèces annuelles suivantes: l’Aegilops ovale (Aegilops ovata), le Brachypode à deux épis (Brachypodium distachyon), le Brome raboteux (Bromus squarrosus) et la Germandrée botryde (Teucrium botrys).
L’ancien front de taille forme de petites falaises qui sont aujourd’hui colonisées par quelques espèces déjà citées, mais aussi des fougères et tout un cortège d’invertébrés qui y trouvent refuge.
Les milieux ouverts, mélangés aux zones de fruticées nectarifères, sont favorables à de nombreuses espèces d’invertébrés. Parmi elles, 3 espèces de cigales et 17 espèces de papillons de jour dont 2 déterminantes : l’Ocellé de la canche (Pyronia cecilia) et le Mercure (Arethusana arethusa).
L’ensemble de ces espèces attestent du caractère méditerranéen de ce site.
Enfin, le cortège d’oiseaux est complètement lié à la structure paysagère du site et des environs : l’Oedicmène criard (Burhinus oedicnemus), oiseau limicole terrestre peu commun dans la région Midi-Pyrénées, affectionne les zones ouvertes sèches et herbeuses au même titre que l’Alouette lulu (Lullula arborea). La Tourterelle des bois (Streptopelia turtur) et la Huppe fascié (Upopa epops), espèces typiques des agrosystèmes, utilisent ce site pour s’alimenter, essentiellement en insectes.
La ZNIEFF intègre les anciennes zones de carrières aujourd’hui abandonnées et vouées à l’évolution spontanée. En effet, des zones de broussailles et de friches se développent aux abords des chemins. La pression de l’agriculture aux alentours transforme le site en un îlot thermophile perché sur une butte calcaire.
La délimitation a pris en compte les limites des cultures voisines au sud, mais a intégré les zones de chênaies blanches (peu prospectées) susceptibles d’abriter un cortège naturaliste complémentaire. Le site est séparé en deux parties par une route communale qui dessert des maisons isolées.
