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Les bois de Goujon et de Bonrepos, à la limite des départements du Gers et de la Haute-Garonne, font partie de ces îlots boisés issus de la fragmentation ancienne du grand ensemble forestier de l’ouest de Toulouse dont il ne subsiste aujourd’hui que la forêt de Bouconne.
Ces bois, caractéristiques de cet ancien ensemble, prennent la forme d’une chênaie sur substrat acide dont les lisières sont caractérisées par Cistus salvifolius (Ciste à feuilles de sauge).
Les lisières et les clairières (coupes forestières) permettent aussi l’expression d’une biodiversité faunistique (insectes notamment) qu’il conviendrait de mieux appréhender.
L’existence, dans certaines parties de ces bois, de phases forestières matures et de sénescence (nombreux arbres vieillissants, présence importante de bois mort) permet le maintien d’une avifaune forestière typique avec la présence toute particulière du Pic mar.
Plus généralement, ces bois accueillent une avifaune diversifiée, et participent ainsi à l’intérêt global du secteur pour ce groupe (complexe forestier fragmenté intéressant pour l’avifaune forestière, notamment les rapaces).
Le principal critère de délimitation du site correspond à la limite des secteurs boisés et des lisières au sein de l’espace agricole. La zone est divisée en deux périmètres, répartis de part et d'autre de l'Aussonnelle, qui fait l'objet d'une autre ZNIEFF.
