ZNIEFF 730010259
Forêt d'Eaunes

(n° régional : Z2PZ0217)

Commentaires généraux

La forêt d’Eaunes est placée sur un corridor écologique orienté sud-nord qui fait le lien entre le piémont pyrénéen et le corridor garonnais à Muret, en passant par Pamiers et Saverdun. Cette vaste forêt est située à proximité de Toulouse, mais n’est que très peu fréquentée, l’absence de structures (parcours sportif...) y contribuant. Le Chêne pédonculé est majoritaire avec la présence de vieilles futaies ainsi que de taillis sous futaies lui conférant un intérêt écologique remarquable. Les prairies et friches qui parsèment la forêt accentuent la richesse écologique du site. L’avifaune forestière du site comprend de nombreuses espèces et notamment son intérêt majeur, la présence de l’Aigle botté avec un couple nicheur. Il fréquente la partie nord du site, celle-ci disposant de vieilles futaies et de secteurs boisés rendus difficilement pénétrables de par la présence de taillis sous futaies. Quelques centaines de couples seulement nichent en France, passant l’hiver sur le continent africain. Il fréquente dans notre région les zones de piémont et les montagnes où forêts claires et broussailles alternent avec des espaces dégagés.

Le Gros-bec casse-noyaux, qui est une espèce non déterminante, est également présent. Plusieurs espèces végétales déterminantes ont été recensées sur ce préimètre. On citera l’Euphorbe d’Irlande (Euphorbia hyberna) et le Sorbier domestique (Sorbus domestica), présents dans les zones de sous-bois, la Moutarde des champs (Sinapis arvensis) et la Camomille puante (Anthemis cotula), présentes dans les lieux cultivés, ainsi que l’Hélianthème tacheté (Xolantha guttata) et le Silène de France (Silene gallica), deux espèces qui poussent dans les milieux sablonneux.

Commentaires sur la délimitation

Les limites suivent les contours de l’aire de vigilance associée à la présence de l’Aigle botté, qui englobe l’ensemble du massif forestier où il niche. Des prairies et des terres agricoles situées à l’intérieur de ce périmètre, habitats d’espèces végétales déterminantes, ont aussi été prises en compte.