Cette zone, située au sud de la vallée du Lot, appartient au causse de Limogne, qui est globalement plus boisé que le causse de Gramat. Elle est majoritairement dominée par des formations arbustives et boisées, des landes calcicoles, des chênaies pubescentes, et plus ponctuellement, des plantations de conifères allochtones. Elle est constituée par un ensemble de petits pechs (pech Saulou, pech des Escoufes, etc.) et les combes, ou combels, qui les séparent. Les nombreux travers ensoleillés qui bordent les combes sèches sont parfois couverts de formations xérophiles, dont des pelouses sèches du Xerobromion du Quercy, qui sont souvent en mosaïque, surtout lorsqu’elles sont pâturées, avec des formations de tonsures à annuelles du Thero-Brachypodion. On retrouve ces formations également en position sommitale, sur les pechs. Parmi les végétaux qui composent ces groupements, on notera la présence remarquable de l’Armoise blanche (Artemisia alba), qui est souvent un signe de légère déprise pastorale, de l’Hysope officinale (Hyssopus officinalis), de la Leuzée conifère (Leuzea conifera), du Narcisse à feuilles de jonc (Narcissus assoanus), plus courant dans le Quercy blanc que sur les causses, de la Bugrane striée (Ononis striata), de l’Ornithogale de Gussone (Ornithogalum gussonei) ou encore de la Renoncule à feuilles de graminée (Ranunculus gramineus). Les landes calcicoles et les pelouses embroussaillées accueillent aussi deux arbustes subméditerranéens : le Pistachier térébinthe (Pistacia terebinthus) et le Nerprun des rochers (Rhamnus saxatilis). C’est aussi l’habitat d’une petite fauvette, la Fauvette passerinette, qui possédait ici, lors du premier inventaire des ZNIEFF, et possède encore probablement aujourd’hui, une belle population nicheuse. Mais l’intérêt majeur de la zone réside dans la présence d’un couple de Circaète Jean-le-Blanc qui niche dans une petite combe boisée et calme. Ce grand rapace prédateur de reptiles, en particulier de serpents, ne produit qu’un seul jeune par an, après quoi il part hiverner en Afrique subsaharienne. Il a besoin, d’une part de secteurs ouverts pour repérer ses proies en vol, d’autre part de secteurs arborés et dénués d’activités humaines pour établir son aire et mener à bien la couvaison et l’élevage de son jeune. Cet oiseau possède dans le Quercy un des plus beaux bastions populationnels du Sud-Ouest français. Une autre espèce animale remarquable, le Lézard ocellé, présente une petite population sur le site. Ce grand lézard subméditerranéen possède, dans le Lot, la plus grosse population extra-méditerranéenne française. Il affectionne en particulier les pelouses sèches et les landes ouvertes au sein desquelles il trouvera gîte (buissons, grosses pierres) et couvert (divers insectes). Ce magnifique reptile disparaît, en revanche, des zones trop embroussaillées... Le très rare Épilobe de Dodoens (Epilobium dodonaei), qui n’est connu que d’une petite poignée de localités dans le Lot, a aussi été observé sur cette zone, dans les pentes caillouteuses des coteaux escarpés.
La zone, essentiellement boisée, est ciblée sur la présence d’un couple nicheur de Circaète Jean-le-Blanc et d’une petite population de Lézard ocellé en pelouses sèches. Elle comprend un ensemble de pelouses sèches, landes calcicoles et chênaie pubescente, dénué d’habitat humain, entre les hameaux de Parrayne, Peyrefite, Le Mazet et Les Mazuts. Elle est également comprise entre quatre routes départementales, les D8, D9, D10 et la D911 qui est un axe bien plus important que les trois autres.