Le secteur est essentiellement forestier à l’ouest. Ces forêts poussent sur des sols graveleux. Le Charme et les Chênes pédonculé, pubescent et parfois sessile composent ce peuplement forestier.
C’est dans un de ces secteurs forestiers que l’on rencontre le Chêne-liège (Quercus suber), extrêmement rare dans le département. Un bois est peuplé de plusieurs de ces arbres. C’est la seule station inventoriée.
Le sous-bois est régulièrement revêtu de bruyères : Erica vagans, Erica cinerea et Erica scoparia.
Les clairières et les lisières sont envahies par les genêts.
Ces bois n’étant pas exploités, cette forêt présente des phases de sénescence.
Quelques sections de végétation rase sont favorables à l’Eufragie visqueuse (Parentucellia viscosa).
À l’est, les espaces pelés et la nature du sol sont favorables à quelques stations de la Stéhéline douteuse (Staehelina dubia), du Chèvrefeuille d’Étrurie (Lonicera etrusca) et de l’Azurite (Echinops ritro). De par leur situation, ces espèces sont particulières : voici les ultimes stations de Stéhéline douteuse et de Chèvrefeuille d’Étrurie lorsqu’on se dirige vers le sud. Et il s’agit de l’une des deux stations d’Azurite du département.
Quelques plantes messicoles remarquables apparaissent en bordure de certaines cultures. Dans un contexte de cultures intensives, leur présence est très étonnante.
Une espèce mérite aussi d’être mentionnée : la Gastridie (Gastridium ventricosum). On note dans ce secteur l’une des deux seules stations de cette espèce dans le département.
Dans un environnement soumis à un urbanisme conjuguant zones pavillonnaires, zones artisanales et agriculture intensive, ces milieux conservent un intérêt écologique par leur diversité, un refuge et un milieu de transition.
La zone comprend plusieurs sites présentant une certaine disparité paysagère. L’ouest est forestier ; l’est présente des espaces dégagés ou pelés dans une alternance de pelouses, haies et bosquets. Chacun des secteurs abrite des milieux et des espèces remarquables.
Certaines sections de l’ensemble du site sont menacées par la forte pression d’un urbanisme diffus.