ZNIEFF 730011139
Puech de Lion et environs de Tauriac-de-Camarès

(n° régional : Z1PZ0914)

Commentaires généraux

Le site des « puech de Lion et environs de Tauriac-de-Camarès » se situe au sud du département de l’Aveyron, sur la commune de Tauriac-de-Camarès. Son altitude moyenne est d’environ 630 m. Ce site correspond à un secteur particulièrement varié où se confondent les influences méditerranéennes et montagnardes ainsi que les substrats calcaires et acides.

Les intérêts majeurs de ce site sont floristiques. Ainsi, la vallée de la Nuéjouls en aval de Tauriac-de-Camarès présente quelques pelouses et rocailles thermophiles où l’on rencontre par exemple la Centaurée pectinée (Centaurea pectinata), la Potentille des rochers (Potentilla rupestris), la Saxifrage continentale (Saxifraga continentalis) ou bien encore l’Urosperme de Daléchamps (Urospermum dalechampii), cette dernière espèce étant fort rare dans le département de l’Aveyron. Au sommet du puech de Lion se trouvent quelques landes rocailleuses acides abritant le rare Myosotis de Balbis (Myosotis balbisiana), espèce protégée en Midi-Pyrénées et endémique du Massif central. Mais l’intérêt principal du site réside dans la présence exceptionnelle d’une vaste station de Pivoine officinale (Paeonia officinalis), espèce très rare et protégée en France. Cette station, connue de longue date et unique dans la région Midi-Pyrénées, a été localement enrésinée, mais des mesures de gestion appropriées y permettent le maintien de la plante. Enfin, le site abrite une colonie reproductrice en bâti de Barbastelle, chauve-souris aux mœurs essentiellement forestières, peu commune et au régime alimentaire spécialisé. Une population d’Écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes) est présente sur l’un des ruissseaux du site. Cette espèce présente un fort déclin à l’échelle nationale.

Commentaires sur la délimitation

Le site des « puech de Lion et environs de Tauriac-de-Camarès » est riche en espèces déterminantes. Ses limites correspondent aux passages à des milieux plus banals où aucune espèce déterminante n’a été notée.