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Il s’agit d’une hêtraie acidiphile montagnarde à Houx. Elle est située sur le plateau du Lévézou à 920 m d’altitude. C’est une futaie qui est constituée d’arbres de hauteurs importantes. Elle est entourée d’espaces ouverts bocagers, mais qui sont en superficie moindre.
C’est une hêtraie avec un sous-bois dense de houx très âgés, constituant le parc du manoir de Triès. C’est un bois relictuel, témoin des anciennes hêtraies montagnardes qui couvraient autrefois une grande partie du plateau du Lévézou. De manière générale, ces milieux ont fortement régressé pour laisser place à des prairies de fauche et à des cultures de céréales. Ce bois est un lieu privilégié de reproduction pour une espèce de rapace forestière, et permet aussi la présence d’un coléoptère saproxylique.
C’est un site de reproduction du Milan royal, au moins depuis l’année 2006. Il s’agit d’une espèce en déclin à l’échelle mondiale. Enfin, une espèce de coléoptère déterminante a été recensée : le Sinodendron cylindricum. Ce coléoptère de la famille des lucanes vit dans les troncs creux et sous les écorces pourries, principalement de Hêtre ; la présence de vieux arbres et de bois morts lui est particulièrement favorable.
Il est intéressant de signaler la présence du Pic noir dans ce bois, mais sa reproduction n’y a pas encore été prouvée. En Aveyron, la reproduction du Milan royal est essentiellement notée dans les grandes vallées forestières telles que la Truyère, le Lot ou le Tarn.
Le périmètre proposé correspond à la surface d’une hêtraie dans laquelle niche un couple de Milan royal. Elle correspond à une zone de quiétude que recherche l’espèce pour construire son aire.
