Ce site constitue une enclave forestière dans un secteur agricole de la vallée du Gers, à une altitude inférieure à 300 m.
La présence de nombreux éléments d’influence atlantique témoigne d’un intérêt phytogéographique certain.
Parmi la chênaie acidophile, qui occupe une grande partie de la surface des boisements, on note l’apparition ponctuelle de chênes tauzins (Quercus pyrenaica, déterminant) et de petits peuplements dominés par le Charme (Carpinus betulus).
En contact avec la chênaie, les landes humides à Molinie occupent une surface modeste. Elles renferment des taxons rares pour la plaine : Bruyère à quatre angles (Erica tetralix), Ajonc nain (Ulex minor), Lobélie brûlante (Lobelia urens) et Narcisse trompette (Narcissus bulbocodium, également déterminant en plaine) qui atteint dans le département du Gers sa limite de répartition orientale.
Ces espèces peuvent se retrouver çà et là à l’intérieur du périmètre du site, par exemple sur les talus des fossés à proximité des cultures.
Des retenues d’eau artificielles situées en périphérie et deux petits cours d’eau, l’Aygues-Vives au nord et le Gèze au sud, délimitent le site. Ces milieux sont intéressants pour les odonates (libellules). Le Gomphe à crochets (Onychogomphus uncatus, espèce déterminante) est d’ailleurs présent.
Le site est principalement délimité par la présence des habitats forestiers acidophiles et des habitats associés tels que les landes humides.On y observe en effet tout un ensemble d’espèces déterminantes.
Le site englobe également des surfaces cultivées. On peut retrouver, aux abords de ces parcelles, l’Ajonc nain (Ulex minor) ou la Lobélie brûlante (Lobelia urens), deux espèces déterminantes.
Enfin, le site inclut des habitats aquatiques favorables aux libellules.