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Située au cœur du plateau du Larzac, cette ZNIEFF est composée pour l’essentiel de pelouses sèches, entrecoupées d’affleurements rocheux dans la partie nord. Une plantation de pins noirs d’Autriche est présente dans l’est du zonage. Un projet (en cours ou abandonné ?) de création de golf existe sur le site.
L’intérêt du site réside dans la grande surface de pelouses sèches d’un seul tenant (plus de 100 ha) ainsi que dans les affleurements rocheux. Ces milieux permettent l’expression d’une flore et d’une faune caractéristiques des milieux caussenards.
L’intérêt floristique est très important sur le site puisque de nombreuses espèces protégées et caractéristiques des pelouses rocailleuses calcaires y ont été recensées. Une orchidée, endémique des causses, est protégée au niveau national : l’Ophrys de l’Aveyron (Ophrys aveyronensis), tandis que trois autres plantes sont protégées au niveau régional : l’Armérie de Girard (Armeria girardii), le Thym de la dolomie (Thymus dolomiticus), toutes deux endémiques des causses, et l’Anémone pulsatille rouge (Pulsatilla rubra subsp. rubra). En dehors des espèces protégées, plusieurs autres taxons sont jugés rares à très rares en Aveyron : la Linaire à feuilles rougeâtres (Chaenorrhinum rubrifolium), l’Euphorbe de Nice (Euphorbia nicaeensis), la Fétuque de Christian Bernard (Festuca christiani-bernardii) (endémique des causses), l’Herniaire blanchâtre (Herniaria incana), le Plantain argenté (Plantago argentea) ou encore l’Anémone pulsatille (Pulsatilla vulgaris) (endémique des causses). D’un point de vue ornithologique, les zones rocailleuses permettent la reproduction du Monticole de roche, espèce peu commune en Aveyron et strictement localisée sur les grands causses aveyronnais (causse du Larzac, causse Noir et plateau du Guilhaumard). Par ailleurs, sur l’ensemble du site, on retrouve des passereaux typiques des agrosystèmes caussenards tels que l’Alouette lulu, la Huppe fasciée, la Pie-grièche écorcheur, le Pipit rousseline ou encore la Tourterelle des bois.
Le site fait partie du territoire de chasse ou de prospection de nombreux rapaces se reproduisant aux alentours comme le Busard cendré, le Circaète Jean-le-Blanc, le Vautour fauve ou encore le Vautour moine.
Le zonage prend en compte un ensemble de pelouses sèches d’un seul tenant de plus de 100 ha. La limite du site est donc fixée par la nature des milieux (végétation différente) qui correspond également à des limites physiques telles qu’une route (limite nord) et des chemins (limites ouest, sud et est).
