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Il s’agit d’une colline occupée par des boisements de résineux d’une quinzaine d’années, des landes sèches (principalement à éricacées) et quelques parcelles agricoles (prairies).
Les landes sèches à éricacées constituent les milieux déterminants de ce site, où les busards nichent en période estivale et dorment en période hivernale. Ce site, autrefois entièrement recouvert de landes, a été en partie enrésiné au début des années 1990, réduisant ainsi les possibilités de nidification des busards. Ceci étant, le site conserve des surfaces en landes favorables à ces espèces (dortoir régulier du Busard Saint-Martin notamment). De plus, le développement irrégulier de jeunes résineux (surtout ceux situés sur un sol maigre et rocheux) permet de conserver un potentiel pour les oiseaux (le dépérissement des arbres créant des « trouées » de landes et de friches propices à la nidification).
C’est un site de nidification du Busard Saint-Martin et du Busard cendré, avec respectivement un couple et un à deux couples suivant les années. C’est aussi un dortoir hivernal de Busard Saint-Martin (10 à 20 individus). Plusieurs individus de Hibou des marais se sont d’ailleurs mêlés aux Busards Saint-Martin pour y entreprendre leur hivernage en 1988-1989 (4 individus minimum). Enfin, ces landes sont régulièrement utilisées par le Circaète Jean-le-Blanc pour son alimentation (individus locaux).
Le premier critère de délimitation est la présence des formations végétales (landes). Une zone un peu plus large a ensuite été cartographiée, permettant ainsi d’englober certaines parcelles agricoles (prairies) dans lesquelles les Busard cendré (Circus pygargus) et Busard Saint-Martin (Circus cyaneus) viennent chasser les rongeurs (campagnols) et les insectes. Les chemins et les routes permettent de visualiser les limites de la ZNIEFF sur le terrain.
