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Il s’agit de zones humides d’un peu plus de 36 ha de type soligène (dépendant d’un écoulement d’eau), sur des sols tourbeux à paratourbeux formant la source du ruisseau du Merlaussou. Le site est localisé au sein d’une plantation sylvicole.
Les formations tourbeuses actuellement très peu turfigènes (peu de végétation produisant de la tourbe) présentent des tourbes sapriques (moins fibreuses).
Les habitats naturels de ces zones humides sont dominés par les formations évoluées (molinaies en touradons et saulaies), dont le développement est probablement lié à la fois à l’abandon des pratiques d’entretien et aux modifications des conditions d’alimentation en eau du bassin versant hydrologique. Les formations de tourbières actives à sphaignes sont rares.
Le cortège floristique est composé d’espèces classiques des tourbières atlantiques, mais rares à l’échelle du département (seulement 0,3 % des surfaces du département peuvent les accueillir). On y trouve entre autres l’Ossifrage (Narthecium ossifragum), la Violette des marais (Viola palustris) et la Campanille à feuilles de lierre (Walhenbergia hederacea).
Le Rhynchospore blanc (Rhynchospora alba) y aurait été trouvé, mais cela demande à être confirmé.
Ces écosystèmes situés en tête de bassin versant assurent en outre des fonctions de régulation du régime des eaux (soutien d’étiage, atténuation des pics de crue).
La ZNIEFF délimite un périmètre qui ne représente qu’une fraction du bassin versant hydrologique qui influence la conservation des zones humides du site.
Site incluant les habitats de zones humides et une portion de leur bassin versant topographique en tête de bassin du ruisseau du Merlaussou (affluent du Thoré).
