Cette zone de 48 ha, située à une altitude moyenne de 550 m, se trouve entièrement sur les terrains appelés localement le « Rougier de Marcillac » (autunien rouge et saxonien). Il s’agit de terrains plus ou moins vallonnés avec, cependant, des pentes escarpées au-dessus des petits ruisseaux qui entaillent fortement les grès par endroits. Les milieux déterminants sont constitués par des boisements de feuillus (essentiellement hêtres, chênes et châtaigniers) et par les prés bien conservés qui se prolongent au milieu des bois eux-mêmes en bon état. Les essences feuillues sont mélangées dans l’ensemble avec une répartition variable selon le profil du terrain et l’exposition. Les intérêts en matière fongique sont multiples : les prospections ont permis de recenser 60 espèces de champignons remarquables. Parmi elles, 6 espèces de bolets thermophiles occupent les endroits plutôt découverts, avec notamment Boletus luteocupreus et Boletus rhodopurpureus ; 21 espèces d’hygrophores, au sens large, avec notamment dans les prés de nombreuses espèces d’hygrocybes et de Cuphophyllus – cependant, leur nombre a sensiblement diminué au cours des dernières années, en raison semble-t-il, de conditions météorologiques défavorables ; 5 autres espèces liées aux milieux ouverts dans les genres suivants : Rhodocybe, Entoloma et Dermoloma. Enfin, une dizaine d’espèces de russules sont présentes dont la rare Russula amarissima. Des prospections complémentaires ciblées notamment sur la faune permettraient de renforcer l’intérêt écologique de cette zone.
Cette zone a été définie en fonction de la présence d’espèces déterminantes. La délimitation peut donc paraître assez arbitraire.