La zone se situe à l’est du plateau du Lévézou, en limite de l’avant-causse de Millau. Sur le plan géologique, on se situe essentiellement sur des terrains cristallins, du gneiss principalement. Toutefois, à l’est de la zone, on passe à des terrains du trias supérieur : grès et argiles bariolées. Le paysage est celui d’un vallon aux pentes assez prononcées couvertes de bois de feuillus parsemés de quelques rochers de gneiss ou de grès.
Ensemble de bois de feuillus, essentiellement des chênes et des châtaigniers, sur terrain siliceux pentu en bordure sud-est du plateau avec quelques prairies. Ces bois sont souvent en bon état de conservation bien qu’on note, par endroits, une tendance aux fourrés et aux landes à genêts. La station est traversée par le ruisseau de Falguières, assez encaissé, qui apporte de la fraîcheur. Plusieurs espèces très intéressantes ont été recensées : Boletopsis grisea, un rare polypore connu de deux stations en Midi-Pyrénées dans les départements 09 et 65, considéré comme peu commun pour Bon (2004) et rare chez Corriol et al. (2004), présente un intérêt régional ; Boletus luteocupreus présente un intérêt régional, et sa présence sur ce site est l’une des deux stations aveyronnaises connues – on note tout de même une mention en Ariège. Courtecuisse et al. (2007) le considèrent comme assez commun à rare tandis que Corriol et al. (2004) le notent comme rare ; Sarcodon scabrosus, avec une seule mention en Midi-Pyrénées en Ariège, est rare selon Corriol et al. (2004) ; Lyophylle de l’Orme (Hypsizygus ulmarius), trouvé à la base d’un tronc de feuillu, dont on connaît neuf mentions en Midi-Pyrénées dans six départements, est assez rare à rare selon Courtecuisse et al. (2007), et peu commun chez Bon (2004) – c’est la seule station aveyronnaise connue, et il présente un intérêt départemental.
La zone comprend les bois qui vont de la D207 à la petite route qui donne accès au hameau de la Baumière au sud de celui-ci. Il s’agit des deux versants du ruisseau de Falguières. Au sud-est de la zone, la délimitation est plus arbitraire.