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Ce site abrite les seules chênaies vertes du département. Elle se confond par places avec la chênaie pubescente ou la chênaie-charmaie selon les contraintes du milieu.
Le sol reste souvent squelettique sur plusieurs surfaces de la zone considérée. Les hélianthèmes et les Fumana forment des tapis sur les penchants, les orpins s’établissent sur les rochers dénudés, en populations exclusives. La Stéhéline douteuse (Staehelina dubia) forme, de la même façon, des « garrigues » spécifiques. Ces substrats particulièrement rocailleux par endroits inhibent l’implantation des fourrés. Les surfaces rocheuses de ce type sont peu fréquentes dans un vaste secteur ouest du département.
Les hautes falaises qui sont intégrées dans la zone proposée sont remarquables par leur hauteur.
Ces milieux subméditerranéens, isolés au nord-ouest du département, conjugués à la très faible anthropisation du site, contrastent avec un environnement de cultures intensives, de vergers, de céréales ou de tournesol. Cette situation lui confère un grand enjeu écologique.
Le site concerné s’établit sur les versants d’un plateau calcaire et d’étroits promontoires d’un plateau calcaire dominant la plaine. Ces versants profondément découpés et diversement exposés abritent des milieux contrastés. Si la forêt occupe une grande partie de la surface, elle est interrompue par de nombreuses pelouses sèches, au caractère xérique affirmé. De larges et hautes falaises imposent une grande originalité dans ce secteur de plaine.
