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La zone présente plusieurs types d’habitats qui s’entremêlent : bois, haies, pelouses maigres, prairies, fourrés, anciens vergers.
Cette diversité est secondaire au relief, à la nature du sol et à l’exposition.
Sur le plateau et les parties inférieures, la pente douce a permis la culture de vergers, la présence de la forêt et l’entretien d’une vaste prairie. Les fourrés se sont également développés dans ces secteurs.
Les pentes raides, les affleurements rocheux, les zones marneuses autorisent le maintien de pelouses maigres et de surfaces écorchées.
Certains de ces milieux, prairies sèches, chênaies pubescentes et tonsures sont ici en limite de répartition pour le Tarn-et-Garonne : au-delà de la Garonne, vers le sud, nous ne les retrouvons plus.
Leurs espèces caractéristiques trouvent ici leurs ultimes stations ; ainsi la Stéhéline douteuse (Staehelina dubia) compose ses dernières pelouses, le Brachypode à deux épis (Brachypodium distachyon) et le Bugle jaune (Ajuga chamaepitys) forment encore plusieurs tapis, et l’Ophrys sillonné (Ophrys sulcata) constitue l’une de ses rares populations de l’ouest du département.
L’originalité du site est renforcée par une haute et longue falaise, visible de la plaine. Enfin, le site possède une fonction hydrologique puisque plusieurs suintements, une source pérenne et sa mare sont situés dans les parties inférieures des pentes.
La zone retenue se situe à l’extrémité d’un plateau dominant la plaine de la Garonne. D’abord en pente douce, la pente s’accentue, brutalement par endroits, pour s’achever de manière progressive en bordure de résidence ou de champs cultivés. Ce coteau peu cultivé, non bâti, se trouve dans un territoire de plus en plus soumis à une forte pression urbanistique. C’est un des derniers sites, lorsqu’on se dirige vers le sud, à présenter et posséder des milieux où l’influence subméditerranéenne s’affirme nettement avec son cortège de plantes spécifiques.
