La forêt ceinture les limites inférieures des versants. C’est une chênaie pubescente, qui pousse sur un sol particulièrement aride. Les arbres sont clairsemés ; le sous-bois est particulièrement fleuri. On y découvre de nombreux pieds d’Épipactis helléborine (Epipactis helleborine) et la Céphalanthère rouge (Cephalanthera rubra).
Seul le versant le plus raide et le plus au nord devient plus frais, plus humide et plus sombre. À cet endroit, les charmes se mêlent aux chênes.
Les lisières abritent une espèce en limite d’extension, l’Orchis singe (Orchis simia), et une autre orchidée très peu répandue, la Néottie nid-d’oiseau (Neottia nidus-avis).
Au-dessus de ces bois, les prairies sèches occupent l’espace avec des populations du Stipe penné (Stipa pennata) et de la Stéhéline douteuse (Staehelina dubia).
Les secteurs marneux se distinguent par leur aspect dénudé. C’est dans les ravins qui entaillent ces secteurs que l’on découvre les seuls endroits humides de la zone considérée, entretenant ces petits marécages.
Les fourrés profitent de l’humidité présente dans ces crevasses pour s’installer en formant des haies touffues.
Enfin, les limites des cultures abritent certaines plantes messicoles, dont le Miroir de Vénus (Legousia speculum-veneris).
Zone établie sur les bordures délaissées d’un plateau voué à la culture intensive. Les milieux constitutifs du paysage résultent d’une exposition méridionale et de la présence de sols maigres ou marneux.
Il y a dans cette zone de larges prairies sèches. Ce milieu apparaît de plus en plus morcelé et de surface de plus en plus réduite en se dirigeant vers l’ouest. De plus, ce milieu reste à l’écart des bouleversements qui affectent les secteurs situés à sa périphérie.