L’intérêt du site réside dans la présence d’une quinzaine de zones humides localisées dans la vallée du Saint-Perdoux, entre le lieu-dit « Lacombe » en amont et la commune de Saint-Perdoux en aval. Il s’agit principalement de milieux ouverts, encaissés dans une vallée aux coteaux boisés par de la chênaie pédonculée et/ou de la hêtraie (présence notable de la hêtraie atlantique acidiphile). Ce qui est remarquable sur le site, c’est la relative abondance des mégaphorbiaies ainsi que la présence de quelques secteurs paratourbeux. Présence aussi remarquable, mais localisée, de forêts de frênes et d’aulnes des ruisselets et des sources. Dans quelques fossés du site, un groupement végétal majoritairement constitué de Rubanier rameux (Sparganium erectum) a été inventorié. Présence également dans ces fossés d’une communauté végétale flottante des eaux peu profondes composée de renoncules aquatiques et de Petite lentille d’eau. Ces milieux humides accueillent une flore patrimoniale : Balsamine des bois (Impatiens noli-tangere), Mouron délicat (Anagallis tenella), Petite Scutellaire (Scutellaria minor), Campanille à feuilles de lierre (Wahlenbergia hederacea) et Carvi verticillé (Carum verticillatum). Présence localisée du Comaret (Potentilla palustris) et de la Prêle des eaux (Equisetum fluviatile). Peu de données sont disponibles sur la faune, mais la diversité des habitats naturels du site permet de penser à un milieu de vie favorable pour de nombreuses espèces animales. Présence, par exemple, du remarquable Lézard vivipare, espèce seulement observée en altitude en Midi-Pyrénées, et notamment en quelques secteurs du Ségala lotois. Au niveau des orthoptères, au moins une espèce est d’intérêt patrimonial : la Courtilière (Gryllotalpa gryllotalpa). Le Pic mar est également présent ainsi que la Loutre.
Outre ses fonctions d’habitats pour les populations animales et/ou végétales, ce site possède des fonctions de régulation hydraulique (expansion naturelle des crues, soutien naturel d’étiage, auto-épuration des eaux). Ce site est utilisé par une agriculture plutôt extensive (pâturage bovin et fauche). La zone montre cependant quelques secteurs de dégradation des habitats naturels, par la présence du drainage, des plantations de peupliers, des mares/étangs et des prairies améliorées à Ray-grass. Le site souffre également sur certains secteurs de l’abandon des pratiques pastorales.
Le critère de délimitation de cette ZNIEFF rassemble une quinzaine de zones humides situées dans la vallée du Saint-Perdoux, entre le lieu-dit « Lacombe » en amont et la commune de Saint-Perdoux en aval.