C’est un vaste massif forestier de 400 ha, qui culmine à 330 m. La nature du substrat et l’exposition conditionnent les peuplements observables. Ainsi, dans les zones assez mésophiles se développera une forêt dense mais sèche, et dans les zones très caillouteuses et xérophiles, ce seront des formations de Chêne vert (Quercus ilex). Ces dernières sont ponctuellement entrecoupées de zones thermophiles ouvertes de type pelouses sèches. Enfin, l’enjeu majeur de ce périmètre réside dans la présence de rapaces diurnes qui occupent les falaises et certains secteurs forestiers.
Étant donné la dominance des zones forestières, la diversité floristique reste peu élevée. Cependant, vu les habitats présents (pelouses), même ponctuellement, des inventaires complémentaires peuvent apporter de nouvelles espèces déterminantes. À l’heure actuelle, on notera uniquement les 3 espèces patrimnoailes suivantes, typiques de trois habitats distincts : le Persil des montagnes (Oreoselinum nigrum), une ombellifère en limite d’aire de répartition plus commune dans l’Est de la France, affectionne les bois clairs ; la Gastridie ventrue (Gastridium ventricosum), petite graminée qui appartient à l’habitat de tonsures de plantes annuelles, se développe sur des zones dénudées et écorchées, souvent en contact avec les autres pelouses sèches ; le Chêne vert (Quercus ilex) n’est pas rare dans la région, mais les formations monospécifiques sont elles beaucoup plus localisées et liées à une forte influence méditerranéenne et à un substrat calcaire. Les conditions locales sont favorables à son bon développement.
L’intérêt faunistique principal est basé sur la nidification du Ciracète Jean-le-Blanc dans les grandes zones forestières au sud de la zone. Il peut ainsi chasser les divers reptiles dont il se nourrit sur les causses plus ouverts environnants. Le deuxième rapace présent est le Faucon pèlerin qui, lui, occupe les falaises présentes au nord du périmètre, en contact avec la vallée de la Dordogne. Peu de grottes sont connues dans le secteur, mais les falaises proposent des cavités et anfractuosités propices à l’abri de chauves-souris. De l’hibernation est connue dans une grotte en falaise. Des compléments d’inventaires sur les invertébrés semblent nécessaires (coléoptères, rhopalocères, orthoptères...).
La ZNIEFF s’étend des bords de la Dordogne au nord, où elle débute à Cieurac-les-Causillous, jusqu’au village du Roc au sud. La limite ouest est représentée par la fin du massif forestier et le début des zones agricoles situées dans la vallée de la Dordogne. Les autres limites sont matérialisées par les routes communales qui relient globalement Le Roc à Durantie.