Il s’agit d’un complexe de quatre étangs de l’Armagnac, connectés entre eux par des ruisseaux adducteurs, relativement intéressants pour les cistudes, et potentiellement pour les amphibiens qu’il serait intéressant de rechercher. Trois d’entre eux se trouvent dans le site Natura 2000 du réseau hydrographique de la Gélise. Ils représentent à la fois des lieux d’activité, d’hivernage et de reproduction de la Cistude d’Europe, espèce sensible, dont plusieurs individus sont régulièrement observés. Le paysage environnant est constitué de parcelles agricoles exploitées en grandes cultures et de vignes. Les bois qui bordent le ruisseau adducteur ainsi que les boisements alluviaux situés en queues d’étangs permettent de préserver la qualité de l’eau notamment. En effet, ils jouent un rôle tampon vis-à-vis des risques d’arrivées d’intrants et de matières en suspension dans le ruisseau adducteur, limitant ainsi le comblement rapide des étangs. Les queues boisées de deux de ces étangs constituent de véritables niches écologiques, zones de quiétude favorables à la nidification de l’avifaune, à l’hivernage et à l’activité des cistudes. La proximité de zones herbagères comme les jachères et les prairies situées en aval de digue et en bordure des étangs est favorable au développement des cistudes en tant que zones privilégiées pour la ponte. Un complément de prospection serait à envisager en ce qui concerne la flore, l’entomofaune et les amphibiens au niveau des étangs et des boisements.
Les limites englobent les quatre étangs et leurs boisements riverains situés en amont, le long du ruisseau adducteur. Ces derniers jouent un rôle de corridor écologique notamment pour le déplacement et l’hivernage des cistudes. Les bois qui bordent le ruisseau adducteur ainsi que les boisements alluviaux situés en queues d’étangs jouent en outre un rôle tampon vis-à-vis des risques d’arrivées d’intrants et de matières en suspension dans le ruisseau adducteur, limitant ainsi le comblement rapide des étangs.
Les zones enherbées situées en aval de digue et de part et d’autre des étangs y sont incluses en tant que zones privilégiées pour la ponte des cistudes.