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Situé sur le territoire des sables fauves du bas Armagnac soumis aux influences atlantiques, ce site est constitué d’un très vieil étang relativement intéressant pour les cistudes et les amphibiens. Il représente à la fois un lieu d’activité, d’hivernage et de reproduction de la Cistude d’Europe dont plusieurs individus sont régulièrement observés. La proximité de zones herbagères est favorable au développement des cistudes en tant que zones privilégiées pour la ponte.
La végétation aquatique est bien développée comparée à celle de la majorité des étangs de ce territoire : plusieurs espèces de potamots, Plantain aquatique (Alisma plantago-aquatica)... Les boisements d’aulnes et de saules situés en aval de l’étang, associés à plusieurs sources, constituent une zone humide intéressante utilisée par les cistudes pour l’hivernage. La tranquillité du site et la configuration de l’étang avec ses deux niches écologiques sont également favorables à la nidification de l’avifaune. Par ailleurs, l’absence de poissons carnassiers dans l’étang en fait un site privilégié pour la reproduction des amphibiens. Pontes, têtards et larves, juvéniles et adultes de Grenouille agile, Crapaud calamite, Pélodyte ponctué et Salamandre y sont observés en quantité importante.
Par ailleurs, plusieurs espèces de libellules sont présentes sur le site, l’abondance de la végétation aquatique et semi-aquatique étant favorable à leur développement. Un inventaire spécifique pourrait se révéler intéressant.
Cet étang a fait l’objet de travaux de restauration en 2003, et est aujourd’hui en bon état de conservation. L’occupation du sol du bassin versant a évolué, et les parcelles agricoles qui étaient encore en jachère en 2005 depuis plus de dix ans sont désormais en grandes cultures pour 70 % de leur surface, ce qui risque d’affecter la qualité des eaux. Cependant, les boisements qui bordent l’étang jouent un rôle tampon en limitant les arrivées d’intrants agricoles et de matières en suspension.
Le Ragondin est présent sur le site. Des impacts sur les berges et la végétation aquatique ont été constatés. Ces modifications mettent en péril l’état de conservation de l’étang et son rôle d’habitat d’espèces patrimoniales.
La zone est centrée sur le vieil étang de Tauriac, à la végétation aquatique bien développée, qui représente à la fois un lieu d’activité, d’hivernage et de reproduction de la Cistude d’Europe, et héberge également un cortège d’amphibiens. Les zones herbagères sont favorables au développement des cistudes en tant que zones privilégiées pour la ponte. Les cultures englobées dans la zone, anciennement en jachères, feront l’objet de la mise en place d’un couvert herbager.
Les boisements d’aulnes et de saules situés en aval de l’étang, associés à plusieurs sources, constituent une zone humide intéressante utilisée par les cistudes pour l’hivernage.
Quant aux boisements qui bordent l’étang, ils jouent un rôle tampon en limitant les arrivées d’intrants agricoles et de matières en suspension.
