Situé sur le territoire des sables fauves du bas Armagnac soumis aux influences atlantiques, ce site se trouve sur le bassin versant de la Douze, à la limite du partage des eaux entre l’Adour et la Garonne. Cette ZNIEFF est constituée de cinq étangs et d’une diversité d’habitats favorables au développement de nombreuses espèces comme la Cistude d’Europe, pour laquelle ces étangs et leurs milieux riverains représentent à la fois des lieux d’activité, d’hivernage et de reproduction. Les boisements d’aulnes et de saules, localisés sur les berges, en queue d’étangs, et sur les bords de cours d’eau, constituent des perchoirs permettant aux cistudes de thermoréguler. Elles disposent également de zones d’hivernage : queues d’étangs marécageuses, fossés annexes et étangs de petite taille. Les zones herbagères situées à proximité des étangs représentent des lieux privilégiés pour la ponte.
Dans la partie sud de la zone, flanquée de deux petits cours d'eau, les cistudes transitent de l'un à l'autre via les prairies et boisements, leur offrant les conditions favorables à leur ponte ou à leur hivernage.
La diversité des milieux humides en fait également un site favorable aux amphibiens, taxon qui mériterait d’être étudié.
Par ailleurs, ces étangs et notamment celui du Gaillon, avec sa roselière, sont bien fréquentés par l’avifaune : présence d’une héronnière de quatorze nids de Héron cendré en rive droite de l’étang du Gaillon, présence du Bruant des roseaux et de la Rousserolle effarvate au niveau de la roselière, ainsi que des Foulque macroule, Aigrette garzette, Martin-pêcheur (non déterminant)... Au niveau des milieux environnants a également été observé le Busard Saint-Martin.
Au niveau des libellules, sur le seul étang du Gaillon, 11 espèces différentes ont été observées, dont la Libellule fauve (Libellula fulva), l’Agrion nain (Ischnura pumilio) et le Leste dryade (Lestes dryas) pour les moins communes.
En ce qui concerne les boisements, on peut noter la présence de hêtres et d’autres essences acidiphiles.
Au niveau floristique, on trouve, intercalées entre les boisements au nord comme au sud de la zone, quelques landes atlantiques intéressantes avec la Bruyère ciliée (Erica ciliaris), l’Ajonc d’Europe (Ulex europaeus), l’Avoine de Thore (Pseudarrhenatherum longifolium). Et en bordure d'étang, on rencontre des espèces telles que la Petite scutellaire (Scutellaria minor), protégée dans le Gers...
Des inventaires complémentaires sur les insectes et sur les mammifères tels que les chauves-souris et les mustélidés pourraient se révéler intéressants. Des vieux arbres à cavités peuvent également constituer des habitats pour les chauves-souris ou de nombreux insectes.
Au niveau des menaces, bien que les boisements filtrent une partie des intrants, les étangs du Gaillon et d’Enjoie peuvent présenter des risques de comblement rapide liés à l’arrivée de matières en suspension compte tenu des surfaces en cultures de leur bassin versant respectif.
Le Ragondin et l’Écrevisse de Louisiane sont présents sur le site. Des impacts sur les berges, les digues et la végétation hygrophile ont été constatés. Ces modifications mettent en péril l’état de conservation des étangs et leur rôle d’habitat d’espèces patrimoniales.
Cette ZNIEFF est constituée de cinq étangs et de leurs milieux riverains qui représentent à la fois des lieux d’activité, d’hivernage et de reproduction de la Cistude d’Europe. Parmi eux, les boisements riverains situés en amont sur le bassin versant, le long des ruisseaux adducteurs qui jouent un rôle de corridor écologique notamment pour le déplacement et l’hivernage des cistudes.
Les boisements d’aulnes et de saules sur les berges constituent des perchoirs permettant aux cistudes de thermoréguler ; les queues marécageuses, fossés et annexes constituent des zones d’hivernage. Les zones herbagères situées à proximité des étangs représentent des lieux privilégiés pour la ponte. La diversité des milieux humides englobés dans la zone en fait également un site favorable aux amphibiens.
Par ailleurs, ces étangs et notamment celui du Gaillon, avec sa roselière, sont bien fréquentés par l’avifaune, de même que les milieux environnants, notamment les boisements. La répartition des landes atlantiques a également contribué au contour.