ZNIEFF 730030461
Mares temporaires de l´ancienne carrière de Cachiquet

(n° régional : Z2PZ1100)

Commentaires généraux

Cette ZNIEFF se situe dans la région de la Ténarèze, au nord-ouest du département du Gers, dans un secteur agricole aux sols à dominante calcaire. Sous influence d’un climat de type atlantique, l’entité paysagère est largement modelée par l’agriculture céréalière et surtout par la viticulture.

Le site, d’une superficie relativement restreinte, est constitué d’une ancienne carrière d’extraction de calcaire dans laquelle se trouvent une zone humide entourée d’une ceinture végétale ainsi que des formations forestières et préforestières. L’arrêt de l’exploitation de cette carrière a permis à un grand nombre d’espèces animales et végétales de recoloniser ce milieu dégradé. Aujourd’hui, c’est une zone remarquable recelant une grande biodiversité.

Dans la zone humide permanente vit une petite population de Cistude d’Europe (Emys orbicularis), espèce emblématique des étangs de l’Armagnac.

Plusieurs mares et fossés temporaires disséminés dans la carrière forment un petit réseau de zones humides utilisé comme site de reproduction par un cortège d’amphibiens dans lequel on trouve le Triton marbré (Triturus marmoratus), espèce localisée et menacée en Midi-Pyrénées.

Le Petit Rhinolophe (Rhinolophus hipposideros), quant à lui, utilise les cavités creusées par l’homme comme gîtes diurnes.

Enfin, sur les zones ouvertes composées de landes et de pelouses sèches, une dizaine d’espèces d’orchidées se développent, dont l’Ophrys du Gers (Ophrys aegirtica) est la plus remarquable.

Il serait intéressant de déterminer si l’intérêt du site est lié à sa connexion avec la mare de Bazeilles.

Commentaires sur la délimitation

La ZNIEFF, centrée sur les contours de l’ancienne carrière, englobe les zones humides (temporaires pour certaines) et l’ensemble des habitats qui y sont adjacents (prairies, landes, fourrés et boisements), qui présentent un intérêt en tant qu’habitats d’espèces de reptiles et d’amphibiens présentes, notamment en tant que zones de ponte privilégiées pour la Cistude, et en tant que corridors biologiques, sites d’alimentation et d’hivernage pour les amphibiens. Les pelouses sèches calcicoles englobées présentent quant à elles un intérêt floristique. La zone contraste avec son contexte, principalement dédié à l’agriculture céréalière et à la viticulture.