Secteur de collines constituant le rebord occidental des terrasses de la Garonne, ces terres à dominante acide abritent une mosaïque de milieux agricoles et forestiers. Sur le site, les zones boisées sont majoritaires, en contraste avec la plaine alentour. Les milieux ouverts sont dominés par les cultures, souvent bordées de haies. Des parcelles conduites en prairies de fauche subsistent sur une surface assez importante. Landes et fourrés, mares et ruisseaux complètent l’occupation des sols.
Les constructions sont limitées, mais une voie rapide traverse le site dans sa partie nord.
Les terrains acides revêtent une certaine importance pour la conservation d’habitats de milieux ouverts originaux comme les « prairies siliceuses à annuelles naines » rares dans la région. Les habitats forestiers sont importants pour la conservation de l’avifaune.
Il s’agit en effet d’un site de nidification pour des rapaces forestiers rares en plaine en Midi-Pyrénées, notamment le Circaète Jean-le-Blanc. Ce site, d’une taille somme toute restreinte, est d’un grand intérêt pour ces espèces dans le secteur, d’autant plus qu’il est beaucoup moins fréquenté que la forêt de Bouconne toute proche, et que les perturbations restent donc limitées.
Le Pic noir et le Busard Saint-Martin fréquentent également le site, mais la preuve de leur nidification reste à apporter.
La présence de plantes intéressantes comme le Rosier de France (Rosa gallica, protection nationale), l’Ophioglosse commun (Ophioglossum vulgatum) et le Ciste à feuilles de sauge (Cistus salviifolius) reflète également l’intérêt du site pour la conservation de ces milieux ouverts à dominante acide, devenus de plus en plus rares du fait de la mise en culture des terres puis de l’urbanisation devenue galopante.
La ZNIEFF, principalement constituée pour les rapaces forestiers, délimite une partie très restreinte de leur espace vital, essentiellement les milieux favorables à la nidification, et une faible part de leur territoire de chasse.
Les limites englobent également des stations d’espèces végétales déterminantes (notamment le Rosier de France [Rosa gallica]), une mosaïque de milieux favorable à l’avifaune liée aux agrosystèmes, et un point d’eau propice aux amphibiens.
Une voie rapide traverse le site dans sa partie nord, mais la surface concernée par cette infrastructure reste limitée par rapport à la surface totale de la ZNIEFF.