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Il s’agit d’un ensemble de forêts fragmentées, plus ou moins reliées par un réseau très lâche de haies, de ripisylves et d’arbres épars, dans un paysage de coteaux molassiques en polyculture élevage (l’élevage est ici déclinant). Cette zone fait partie d’un corridor (à l’ouest de la Garonne pour la majorité de son tracé) reliant les Pyrénées à la forêt de Grésigne et aux contreforts du Massif central, en passant par le piémont commingeois, les coteaux de Gascogne (Aurignac, Rieumes, Bonrepos-sur-Aussonnelle), et les forêts de Bouconne, de Buzet et d’Agre Montech.
Ce réseau de petites forêts fragmentées héberge de nombreuses espèces de syrphes liées aux vieilles forêts et principalement aux vieux arbres vivants présentant des coulées de sève, des cavités... C’est le cas de Doros destillatorius, dont les populations sont en déclin en France, de Temnostoma meridionale, de Temnostoma bombylans, de Temnostoma vespiforme, de Xanthogramma laetum ainsi que de Rhingia rostrata, qui est une espèce fortement menacée, présente dans cette zone. D’autres espèces de syrphes telles que Chrysotoxum octomaculatum et Chrysotoxum elegans sont caractéristiques des milieux ouverts. On trouve également sur la zone des espèces de milieux plus humides comme Platycheirus peltatus.
Ces bois et leur environnement sont de fort intérêt pour le maintien de populations d’espèces de syrphes en déclin ou menacées au niveau français ou européen, en fournissant des sites de reproduction et de développement (forêts) ainsi que des sites de nourrissage (fleurs des lisières de milieux ouverts, coulées de sève...).
Les contours rassemblent des coteaux boisés, reliés par des cultures et de nombreuses prairies, mésophiles et sèches, ainsi qu’un réseau lâche de haies, taillis et landes. Cette mosaïque de milieux ouverts et fermés constitue un espace de reproduction, de développement et de nourrissage pour de nombreuses espèces de syrphidés rares et menacées. Le bois de la Garenne de Launard, le plus vaste boisement de cet ensemble, ainsi que son environnement, dans lesquels ont été observés une densité importante de ces syrphidés, font l’objet d’une ZNIEFF de type 1.
