La vallée de la Vianne est une vallée profondément entaillée dans le grès. Ce petit ruisseau coule du sud vers le nord drainant l'ensemble de la vallée qui est entièrement boisées et d'où prennent naissance quelques autres petits ruisseaux. L'accès y est limité à quelques sentiers, seule une petite route traverse la vallée. Dans la partie nord, la vallée s'élargie et le fond est alors occupé par des prairies humides pâturées. Dans la partie sud, la vallée est difficilement accessible, c'est ici que de nombreux petits ruisselets se rejoignent pour former le ruisseau de la Vianne.
Au plan floristique la vallée, occupée en grande partie par des bois sur substrat gréseux, abrite quelques espèces des milieux neutrophiles comme l'Aspérule odorante (Galium odoratum), l'Orchis bouc (Himantoglossum hircinum), l'Alisier torminal (Sorbus torminalis). Dans le fond de la vallée à proximité du ruisseau, se trouvent des boisements plus hygrophiles où se développe l'Androsème (Hypericum androsaemum). Certaines espèces de lichens apportent des éléments d'informations sur la bonne qualité de l'air comme Lobaria pulmonaria. Cette espèce recherche les sites où l'air est non pollué et relativement humide. Dans les prairies humides des fonds de vallée, une espèce de fougère primitive est signalée. Il s'agit de Ophioglossum vulgatum. Sa période d'apparition est très fugace.
Au plan faunistique, signalons la présence de quelques espèces remarquables chez les invertébrés : Carabus hispanus, espèce endémique du sud du Massif Central et qui atteint ici une des limites de son aire de répartition. Cette vallée présente beaucoup de similitudes avec la vallée de la Loire située à quelques kilomètres de distance.
Périmètre limité à la vallée profondément entaillée et boisée. La limite du périmètre passe par le ligne de rupture de pente, à l'exclusion des bourgs.