La ZNIEFF identifie queqlues parcelles de prairies et de zones humides proches de la vallée de la Logne qui a creusé en ces lieux le socle gréseux (Grès rouges de Brive et Grès gris de Brignac). L'altitude basse (inférieure à 200 m) et le substrat acidicline engendrent une végétation originale qui constitue la limite occidentale du Bassin de Brive.
Les prairies humides acidiclines de fauche constituent le principal intérêt de la ZNIEFF, les plus extensives hébergeant un cortège assez caractéristique avec l'Orchis à fleurs lâches (Anacamptis laxiflora), le Brome en grappe (Bromus racemosus), la Lysimaque nummulaire (Lysimachia nummularia) et l'Oenanthe faux boucage (Oenanthe pimpinelloides).
Sur les hauts de coteaux, dans les zones mésophiles persistent quelques pelouses à Sérapias langue (Serapias lingua) et Ophrys abeille (Ophrys apifera) au contact d'ourlets à Genêt des teinturiers (Genista tinctoria).
Localement, on note des pelouses annuelles, certaines hébergeant la Cicendie naine (Exaculum pusillum) ou la Véronique à feuilles d'Acinos (Veronica acinifolia).
Sur le plan faunistique, l'intert majeur de la ZNIEFF repose sur la présence de quelques espèces d'orthoptères intéressantes comme Paratettix meridionalis (le Tetrix meridional) et Paracinema tricolor (le Criquet tricolor). Pour cette dernière espèce, la ZNIEFF abrite la seule station connue en Limousin. Ce criquet rare est inféodé aux zones humides thermophiles que l'on retrouve habituellement sur le pourtour méditeranéen et sur la côte atlantique jusqu'en Charente-Maritime. Le réseau de mares montre un cortège diversifié d'amphibiens et d'odonates.
Le périmètre inclue une partie de la vallée de la Logne ainsi que les vallons adjacents. Il se calque sur les boisements et prairies à caractère naturel ; il exclue, de fait, les prairies artificielles, les cultures, les plantations et les zones urbanisées. Il serait interessant à l'avenir de conduire des inventaires le long du cordon rivulaire du cours d'eau "la Chabrelie" au sud du hameau de la Seignardie afin d'évaluer si ce cordon pourrait intégrer le périmètre de la ZNIEFF. Actuellement, faute de données, il n'est pas intégré alors qu'il présente possiblement un potentiel d'accueil pour les espèces aquatiques et amphibies.