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Cet ensemble délimite une relique significative des steppes naturelles de l’Est lyonnais.
Autrefois beaucoup plus développées sur les terrasses fluvio-glaciaires caillouteuses du secteur de la plaine de l’Ain, ces formations végétales très originales ont considérablement régressé face à l’extension des cultures irriguées, et localement de l’urbanisation.
Elles hébergent une flore adaptée (caractéristique des pelouses calcaires sub- atlantiques semi-arides), souvent riche en espèces méridionales parvenant ici en limite de leur aire de répartition géographique.
Elles accueillent également une faune rare et diversifiée, notamment parmi les oiseaux nichant au sol dans les espaces découverts (tel que l’Oedicnème criard ou l’Outarde canepetière, cette dernière parvenue au seuil de l’extinction en région Rhône-Alpes).
Autrefois consacré au pâturage extensif, cet espace, en dehors des secteurs agricoles périphériques, est de longue date occupé par un aéroport.
L’essentiel des superficies concernées est par ailleurs couvert par une zone de type I, du fait de la présence des espèces et habitats naturels déterminants identifiés ici.
Le zonage proposé souligne les fonctionnalités naturelles de cet ensemble, en tant que zone de passage et d’échange au sein des espaces désormais fortement artificialisés de la plaine de l’Ain, de zone de stationnement, d’alimentation, ainsi que de reproduction pour les populations animales (Petit Gravelot, Busard Saint Martin…) et végétales.
