Cette zone, qui conserve globalement un degré de « naturalité » élevé, compose un ensemble diversifié de zones humides, de landes, de milieux rocheux et de forêts.
Ceci contribue à la bonne représentation de la flore (Goodyère rampante, lycopodes…), qui compte certaines espèces endémiques du Massif Central (Œillet du granite, Chardon du Vivarais, Arabette des Cévennes).
L’avifaune montagnarde (Chouette de Tengmalm, Gobemouche noir, Grimpereau des bois, Venturon montagnard, Merle de roche) et les insectes (papillons Apollon et Moiré ottoman, libellules inféodées aux zones humides…) sont très bien représentés.
Le zonage de type II traduit le bon état de conservation général de cet ensemble, au sein duquel la richesse du patrimoine biologique est retranscrite par une vaste zone de type I, délimitant les espaces abritant les habitats ou les espèces les plus remarquables (versants boisés, tourbières…).
Il souligne également particulièrement les fonctionnalités naturelles liées :
- à la préservation des populations animales ou végétales, en tant que zone d’alimentation ou de reproduction, en particulier pour l’avifaune dont de nombreux rapaces ou passereaux inféodés aux landes, les mammifères (Crossope aquatique, Loutre…) et insectes ;
- au régime hydraulique en ce qui concerne les zones humides, dont des tourbières (expansion naturelle des crues, ralentissement du ruissellement, soutien naturel d’étiage, auto-épuration des eaux).
Il illustre également le territoire vital étendu exigé par certaines espèces présentes localement (Aigle royal).
L’intérêt paysager de l’ensemble est également à souligner.