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Il s'agit d'une zone humide de création récente, créée en compensation des travaux de la ligne ferroviaire à grande vitesse Lyon/Méditerranée qui passe désormais en bordure du site.
Six mares ont été creusées en 2001 dans le but de créer des habitats favorables à la faune et à la flore. Ces mares sont alimentée par la nappe phréatique de la plaine située entre Chabeuil et Monvendre. Dans la partie Sud du site s'écoule le ruisseau du Petit-Caporal, qui draine cette nappe. Ce ruisseau abrite une petite population d'Agrion de mercure reproductrice et le Castor d'Europe y a été détecté chaque année.
L'ensemble de ce site, mare et ruisseau, présente un potentiel intéressant pour y développer des activités pédagogiques sur le thème de la biodiversité des zones humides.
Les premières données faunistiques et floristiques recueillies sur place, alors que la modernisation de l'inventaire rentrait déjà dans sa phase finale, justifient néanmoins entièrement son intégration : la présence de plusieurs espèces déterminantes remarquables dans le contexte de la Plaine de Valence, outre celles précédemment citées, y est en effet attestée.
C'est le cas de l'Agrion mignon, un odonate à répartition plutôt méridionale présente en France sous forme de populations éparses aux effectifs modestes, et bien souvent en déclin.
Il en est de même de la Bouscarle de Cetti, une fauvette aquatique au chant éclatant, dont les effectifs sont sujets à de grandes fluctuations en fonction de la rigueur des hivers.
S'agissant de la flore, on peut enfin citer la Samole de Valérand, une plante discrète de la famille des primevères qui colonise les bordures de mares. Menacée par la régression généralisée des zones humides, elle est en forte régression au niveau national.
