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Depuis une vingtaine d'années, le secteur du Mont Mézy a subi de nombreuses plantations de résineux. Toutefois, il comporte encore de vastes superficies de milieux naturels ou semi-naturels, avec en particulier de nombreuses zones humides. Les milieux humides sont diversifiés : tourbières hautes ou "haut-marais", "tremblants", prairies humides… Les hauts-marais en particulier se forment grâce à l'action de mousses spécifiques, les sphaignes. Tandis que croît la partie supérieure de la mousse, sa partie inférieure périt et se transforme en tourbe. C’est ainsi que se forme lentement une épaisse couche de tourbe, qui s’élève au-dessus de la nappe phréatique. Cette diversité explique la présence d'une flore riche, avec de nombreuses plantes protégées comme par exemple le Rossolis à feuilles rondes, ou remarquables comme la Linaigrette vaginée et la Pédiculaire des marais. La faune présente également un grand intérêt. Le peuplement d'amphibiens est dominé par la Grenouille rousse qui présente de fortes populations. Les oiseaux les plus remarquables nichent dans les zones humides et les milieux ouverts. Soulignons la présence de la Pie-grièche grise, du Busard cendré ainsi que l'importance des populations de Pipit farlouse et de Tarier des prés. Le Circaète Jean-le-Blanc vient volontiers chasser sur les milieux ouverts. Le peuplement de libellules est mal connu, mais une dizaine d'espèces a malgré-tout déjà été observées, dont le Leste dryade et le Sympétrum jaune.
