Le vallon d'Ozou est fortement encaissé, à l'image des autres vallons de la côte du Rhône ardéchoise, avant son débouché sur la plaine rhodanienne. Resté sauvage, il abrite une faune et une flore riches et variées. Le long de l’Ozou, le Martin-pêcheur d'Europe creuse son nid dans le talus de berges meubles, au-dessus de l'eau. Les coteaux sont recouverts par endroit de pelouses sèches. Ces milieux ouverts, chauds et secs, abrite une avifaune typique. C’est le cas de l’Alouette lulu et du Bruant ortolan. Surtout fréquents dans le sud-est de la France, ils nichent à même le sol dans une dépression, peu ou pas cachée. Dans la lande basse à genêts, la Fauvette pitchou se tient cachée au cœur de la végétation. Petite et alerte avec une longue queue étroite, elle se déplace discrètement non loin du sol. Si la Fauvette pitchou est sédentaire, sa cousine méditerranéenne, la Fauvette passerinette, hiverne en Afrique. Elle niche également ici, tout comme un certain nombre de rapaces nocturnes ou diurnes. Le Milan noir, par exemple, installe son nid à la fourche de branches du haut des arbres. Le Milan royal niche également dans les arbres, dans l’ancien nid d’autres rapaces ou d’une Corneille noire. Il se distingue du Milan noir notamment par une queue plus échancrée. Citons également le Grand-duc d'Europe, le plus grand rapace nocturne d’Europe, avec une envergure de 1,6 à 1,9 m.