Ce site englobe une grande partie du bassin versant supérieur de l'Aigue-Nègre alimentant les sources de la Loire. Il correspond à un ensemble de prairies pâturées, de zones humides et de vieilles hêtraies-sapinières. Ces forêts ont malheureusement été peu prospectées par les naturalistes. Les milieux ouverts sont localement mieux connus et présentent un grand intérêt botanique, lié à la grande diversité des milieux naturels, parmi lesquels des tourbières hautes ou "hauts-marais" et des marais de transition. Les hauts-marais se forment grâce à l'action de mousses spécifiques, les sphaignes. Tandis que croît la partie supérieure de la mousse, sa partie inférieure périt et se transforme en tourbe. C’est ainsi que se forme lentement une épaisse couche de tourbe, qui s’élève au-dessus de la nappe phréatique. L'intérêt faunistique est assez intéressant également. Ainsi, une expérimentation récente portant sur la gestion des zones humides par le pâturage, sur une parcelle du périmètre, a permis le recensement de 105 espèces de végétaux vasculaires, 46 espèces de papillons diurnes et 16 espèces d'orthoptères (famille des criquets et sauterelles).